Traduction en français de l'album A Sombre Dance de Estatic Fear

Les titres

 

Chapter 1 - Chapter 2 - Chapter 3 (instrumental) - Chapter 4 - Chapter 5 - Chapter 6 - Chapter 7 - Chapter 8 (titre non traduit) - Chapter 9

Traductions issues des paroles originales publiées part Musixmatch

Chapter 1  - Chapitre 1 

Les faibles feuilles déclinent

Enchâssées dans les profondes abîmes

Les mornes plaines abandonnées

En un sombre sommeil étalées

Des ombres brumeuses engloutissent le ciel

Tels des souvenirs passés, usés

Le chant des oiseaux remplit le murmure de la brise

De leur mélodie d'automne

La forme lunaire, pâle et sinistre

A la vue du soir se renouvelle.

Son hurlement silencieux révèle

Des pensées refoulées, de plus belle

J'entends le chœur solitaire

Des fortunes devant mon chemin

Méprisé en des sanglots ardents

Au travers de chacun de mes jours

Ces cieux que j'appelle et qui te chérissent

La plus agréable misère

Nulle épine de pittes, j'abrite

Ton harmonie mystérieuse

J'avance dans la nuit la plus agréable

Je me cache de la vue, abandonné

Puisque mon chagrin, qui survient avec les ombres

Devrait s'apaiser dans la brume étalée

Pourquoi l'espoir des imprudents

Ton cri avorté, passionné

N'est qu'épuisement inaudible

Sous ce ciel enchanteur ?

Car si le crépuscule déclinait

L'enchantement reviendrait ?

Chapter 2   - Chapitre 2

Sengi amoris

Une imposture de simples passions tombée en disgrâce et déshonorée

In pacis quentis

A séduit chaque jour de ma vie de son charme ensorcelé.

Va-t-en, mon lourd passé !

Ces rêves précieux vont-ils enfin se libérer de tes interdits ?

Tvemor inogeng

Que la vérité dilue le dernier mirage

Osculum pudens

Que mon présent brisé

Attire vers mon lit de colères mon passé enterré

J'ai purifié mon désir enflammé

Et j'ai préféré toucher ces yeux de fée

Chapter 5 - Chapitre 5

Que de nuits lasses endurées,

Depuis que tout le charme de la joie a purifié

Mes rêves sans repos, ma misère.

Combien de sueur pourrais-je vous faire partager !

Je ne peux supporter son sourire

Qui a gentiment apaisé mon voile obscur.

J'avais peur, je tournai ma tête lourde

Et j'ai choisi de me cacher dans l'ombre du sommeil.

Mais, tiré de mon triste sommeil

J'étais à vos côtés, invité nocturne

Quand pourtant le vœu faisait suffoquer

Mes rêves tranquilles dans le lit du trône.

Tu me parlais avec un enthousiasme détestable

Et pourtant, tu n'as pas tenu ta parole

Car quand ton ombre s'est répandue sur moi

J'ai fermé les yeux d'extase.

Chapter 6 - Chapitre 6

Découvre tes yeux, regarde cette drôle de lune qui s'éclipse

Qui ne laisse aucun rayon de joie se reposer

Qui festoie pour ceux qui, d'un horrible hurlement, se languissent de ton baiser

Regarde-les pleurer, tandis que l'innocence de leurs visages se fane peu à peu

Attire-les, qu'ils s'approchent de ton négligence obscure

Jusqu'à ce que, sur ton rire détestable, leurs espoirs chavirent

Loue cette rage et seuls les yeux pourront voir

Que ton amour a abandonné l'image du miroir, ton unique compagnie.

Chapter 7 - Chapitre 7

Pendant que les étoiles par-dessus les faunes risibles

Rejoignent le coup d’œil dyonistique de la Grande Faucheuse

Ensemble nous avançons sous le printemps pâle et atrophié

Pour rejoindre les sons de la flûte de la sombre danse

Chapter 9 - Chapitre 9

L'Aube s'est levée, les ombres du sommeil ont dissipé

La grâce automnale qui, si gentiment, a jeté

Son sombre et pourtant gracieux enchantement sur mon chagrin

Enseveli et bercé par le plus profond soulagement de l'hiver.

Exténués, mes jours se détachent de l'oisiveté

J'attendrai que tes pouvoirs reviennent

Quoiqu'il en soit je prie

« Laisse mes mots par ta tendresse encore imprégnés ».

Cura a die renovato cedit

Dolor et laetitia conjungtus est

L'ombre enchanteresse est tout ce que j'attendais

Seul ton charme silencieux reste à adorer.

Chapter 4 - Chapitre 4

Les feuilles et moi, danse emmêlée, en harmonie

Que je n'ose pas tâcher d'un  ravissement vain

Et, ainsi enlacés, nous marchons dans la nuit présente

Comme un pèlerin qui implore dans le refuge la lumière qui le guide

Je t'ai questionné, nuit adorée, pour calmer ma joie

Pour ne pas devenir comme les feuilles exténuées, dispersées

Car je m'en remets à ta grâce solitaire, tout comme

La vie au printemps est soumise au regard de l'hiver

Perdue dans un rêve, j'ai aperçu la danse d'une jeune fille

Quand elle s'est assise près d'un éclat de courant

Pour plonger les pieds dans les vagues peu profondes

Une brume descendit, l'embrassa et se répandit

Et tout ce qui, auparavant, était juste et normal

Devint pluie de tessons de cristal

Chacun d'eux tel un cri, un rêve, une larme.

Numquam submergiove aut diffugo

Ira inflammata mea vita ad salutem nominarit

Et solitudo meurn robur

Que la guerre que je déclare soit éternelle

Que ton étincelle soit éteinte

Le désespoir a mis le feu à la vallée sur laquelle

Vous êtes rassemblés, à empoisonner mon cœur fatigué.

Et tandis que cette langue de feu fourchue se déroule très haut

Je ne regretterai pas ta chute

Mais danserai autour des branches calcinées, pressé par des cris furieux

Et je ne serai plus un humble esclave mais un roi pour vous.

Les rêves étirés sur le champ désertique, bien ancrés

Déployaient leurs ailes, imbibées d'un espoir solennel

Et grimpaient les vieux escaliers, vers un refuge solide, mais désolé.