traduction de l'album Pressure Points 

Les titres

 

Heaven - Red SandsAlarm Call - Tide - The Interruption - The Power Game - Worl Without Warning - Bursting

Lovers Retreat

 

 

 

 

Traduction issue des paroles originales publiées sur le site officiel de l'artiste

Heaven – Le paradis

 

Chaque jour,

Comme le paradis qui s’éloigne peu à peu,

Ces yeux bleus familiers que je connaissais

Deviennent de plus en plus gris acier.

Chaque jour,

Comme le paradis qui s’éloigne peu à peu,

Les mots familiers qu’on partageait

Semblent de plus en plus difficiles à prononcer.

Et je suis seule, dans un monde de chair, d’acier et de pierre

Tous froids.

Je me ferme comme un coquillage,

Et je me ferme au monde dans un claquement de porte

Pour chasser tous les combats, toute la haine, toutes les guerres

Tu ne peux pas rester impassible

Quand ton âme hurle moins, mais qu’elle réclame toujours plus

A quoi bon ?

Chaque jour,

Comme le paradis qui s’éloigne peu à peu,

Ces yeux bleus familiers que je connaissais

Deviennent de plus en plus gris acier.

Chaque jour,

Comme le paradis qui s’éloigne peu à peu,

Les mots familiers qu’on partageait

Semblent de plus en plus difficiles à prononcer.

Chaque jour, chaque jour,

Le paradis s’éloigne peu à peu

Chaque jour, chaque jour,

Le paradis s’éloigne peu à peu

 

Red Sands – Sables rouges

 

Du sang sur le sable,

Du sang sur les mains

D’une poignée de malades.

Quelle manière de voir le monde

Par le prisme crasseux d’un écran de télé !

Des assassinats en technicolor

Des assassinats qui m’effraient et me désolent

Elles me font peur, ces rues qui nourrissent

La bêtise et la haine.

Ceux qui avancent tête baissée, dans l’obscurité,

Ceux qui ne voient pas l’éclat de la lumière,

Ceux qui n’ont pas la force,

Qui ne peuvent lever les mains sans une arme au bout des doigts

Deviennent prisonniers de conscience, mais de votre propre conscience

Vous applaudissez et vous réjouissez quand la vie se répand goutte à goutte

Dans la traînée laissée par le canon de votre arme.

Notre monde s’éclipse lentement.

 

Alarm Call – L’appel au secours

 

Chaque matin, je me réveille avec la crainte de Dieu en moi

Quand j’ouvre les yeux à ce monde qui ne prévient pas

Refrain

Il est si facile de tomber, si facile d’être écrasé

Quand tu luttes pour tout supporter,

Dans cette ruée qui ne finit jamais.

Je n’ai personne d’assez proche ici pour partager ma douleur

J’ai peu de réponses pour moi-même

Et à apporter, encore moins.

Je fais face à toutes mes fautes

Comme des reflets dans un verre

Elles s’accrochent et ne semblent pas vouloir se dissiper.

Et pourtant, c’est la course en avant pour tout ce que je désirais,

Tandis que tous les espoirs que je veux partager restent muets.

Refrain

Mon monde est une prison ouverte

Dans laquelle je tourne en rond

Mon champ de vision est étroit

Et je n’y vois pas d’issue.

Refrain

 

Tide – La marée

 

Une silhouette solitaire marche le long du rivage agité

Pour combien de temps encore ?

Pour combien de temps encore ?

Le monde n’a pas à me dire ce dont j’ai besoin

Je sais comment échouer et comment gagner

La marée tourne toujours plus vite

Quand on est le moins bien préparé,

Une silhouette solitaire marche le long du rivage agité

Toujours effrayée.

 

Lovers retreat – La retraite des amants

 

Regarde nos visages juvéniles,

Ils vieillissent à chaque instant,

Ils s’endurcissent et sont moins beaux

A chacun de nos mots.

On trébuche sur des ponts, et en marchant dans des ruelles,

On attend quelque chose,

Mais on ne sait pas quoi.

Ce peut être une promesse,

Ce peut être la passion,

La vie éternelle ou bien une mort subite.

En pataugeant dans les détritus,

Et en évitant les voitures bourrées à craquer

Sur le palier ou en haut des escaliers

On trouvera quelques moments de bonheur

Entre ces draps qui nous sont familiers

L’endroit le plus chaud dans cette ville hostile

Et puis après, à travers la poussière

Et nos regards confiants

Nous pourrons lever les yeux et presque fixer les étoiles.

The interruption – L’interruption

 

Je suis la lame affutée

La pierre que l’on jette

Les mots qui raisonnent partout et trop longtemps

Le silence qui rampe le long d’une pièce

Le mensonge qui s’installe entre deux amants

Le désespoir dans leur bataille

Le prix trop cher à payer

Un voyeur sombre et obscur

Qui s’immisce dans ton secret.

L’inconnu pour un enfant

L’isolement dans la solitude.

Le sable dans la bouche de celui qui boit

Les ombres par-dessus le soleil

Et tout le temps que tu es avec moi.

L’incertitude,

La certitude de tomber

Les cicatrices des âmes

Les cicatrices de la peau

Les étoiles qui sont trop loin pour y voir

Le roulis des vagues sur la tête du nageur

Et tout le temps que tu es avec moi.

 

The power game – Le jeu de pouvoir

 

Tous les jours, je suis là,

A essayer de comprendre pourquoi

Les gens veulent rivaliser entre eux

Quand le problème est à portée de main :

Refrène tes envies

Et profite davantage de ce que tu as déjà

C’est suffisant pour que tu continues de lutter

Sans fomenter d’autres complots.

Mais tu dois te justifier

Ne te contente pas de ce que tu es,

Tu devrais être là-bas, en train de voter

C’est ce que disent, en jubilant, les fauteurs du pouvoir

Vous vous cachez derrière la gauche ou la droite

Pour ajouter du pouvoir à vos discours

Mais ce que vous dites vraiment

N’a pas besoin de théories pour expliquer

Car, en réalité, c’est d’autoglorification dont vous parlez

La gloire que vous dites mépriser

C’est ce qui rend la situation encore plus obscène.

Je me battrai pour rendre ma vie meilleure

De toutes les manières qui soient

Je briserai les lois qui me contraignent

Pour rester celle que je suis

Ne me dites pas comment vivre ma vie

Ne me dites pas ce que je dois faire

La répression a toujours été fomentée

Par des gens aux politiques et attitudes comme les vôtres

Des gens, et des politiques, et des attitudes, et des gens comme vous.

 

World without warning – Le monde sans prévenir

 

Je ne me nourris de rien en ce monde

Sauf de cet épais voile gris qui s’attache à lui-même,

Qui s’enroule et qui s’incruste,

Qui étouffe ma dernière espérance en un morne désespoir.

Je ne m’associe pas

Avec les gens dont je n’ai pas besoin,

Ceux qui ne sèment jamais le doute en moi

Et qui ne se soucient que de leur pauvre vie étriquée.

J’apprécie le silence dans ma vie,

Je ne me nourris pas du chaos que peut causer un contact intime

Tant de gestes vides, qui ne veulent rien dire.

Rien ici-bas n'est assez doux pour retenir

La texture de ce monde,

Elle est trop froide et trop dure.

Et rien, si ce n’est la tendresse, ne peut être déployé.

Je n’ai envie de rien en ce monde,

Si ce n’est un épais brouillard gris

Qui redonnera de l’espoir dans mon cœur

Et me fera garder les yeux ouverts

Juste au cas où il y aurait quelque chose ailleurs.

 

Bursting – L’explosion

 

C’est l’explosion en des milliers d’endroits

Comme une bouteille de champagne

Qui éclate au-dessus de moi,

Qui éclate au-dessus de moi.

Tel un cheval sauvage qui bave,

Ton souffle battra en moi,

Et je me serrerai plus fort contre tes reins.

Mes yeux brûleront en toi, ils brûleront en toi.

Mon cœur battra très fort, comme une batterie dans ta tête.

Et quand tu penseras que j’ai fini,

Je recommencerai,

Ma chair cognera en toi

Comme les vagues contre un rocher,

Comme si on m’entraînait sous l’eau.

On luttera contre le choc,

Je te prendrai dans mes bras

Tandis que le jour succédera à la nuit.

Et quand je te serrerai encore plus fort

Tu te laisseras faire.

Comme un éclair de flamme,

Je te lècherai avec ma langue

L’humidité devrait calmer le feu

Et les cloches ne devraient pas sonner.

Puis on finira fatiguées, une fois assouvies nos envies.

Puis on aura de nouveau faim d’amour,

Et on recommencera

Ce sera l’explosion en des milliers d’endroits

Comme une bouteille de champagne

Qui éclate au-dessus de moi.