Les titres
Contact – Sleeper In Metropolis – Poem For A Nuclear Romance – Wallies – Lovers Audition – Poets Turmoil No 364 – Echoes Remain Forever – All Night Party – Pandoras Box – Feel – The Last Emotion
Traduction issue des paroles originales publiées sur le site officiel de l'artiste
CONTACT – Le contact
Les pauses sont interrompues par des déclarations,
Et non par la tendresse.
J’ai toujours voulu mieux que ça.
Un égarement qui vient du cœur
Déguisé en abondance,
Comme des pensées du moment,
Et non des faits du jour.
Les gestes sont aussi bruyants que les mots
J’ai été piégée par le mouvement,
Chaque son est devenu inaudible.
Aveuglée par l’obscurité,
J’atteins ton visage,
Mais à la place, j’y trouve un vide froid.
Une fois seule, après cette découverte,
Un cri silencieux commence à me déformer l’âme.
Et j’ai toujours désiré beaucoup plus que ça,
De me retrouver éperdue d’espoir par ton baiser tendrement déposé,
Mais la ligne de vie est brisée en deux moitiés égales
L’une lentement se rapproche,
Tandis que l’autre rit.
SLEEPER IN METROPOLIS
Le dormeur de Métropolis
Tel un dormeur à Métropolis,
Tu es insignifiance.
Les rêves et le système s'emmêlent désormais,
L’environnement flotte autour du dormeur
L’air conditionné conditionne une respiration sédatée
La sensation des draps de viscose sur la chair nue
Douce et tiède,
Mais solitaire dans l’océan obscurci de la nuit.
Confinés dans la sécurité désespérée des désirs et des rêves,
Nous combattons notre insignifiance.
Mais plus nous luttons,
Plus hautes sont les barrières.
Dehors la ville cancéreuse s’étale, telle une maladie.
Les voitures en sont les symptômes
Elles filent vers d’inévitables destinations,
Tirées par le projecteur de la paranoïa créée par la société.
Aucune solution ne peut émergée là où l’amour ne peut s’enraciner.
Aucune ombre ne peut remplacer la chaleur de ton contact
L’amour est mort à Métropolis,
Tout contact se fait à travers un gant ou une cloison
Quel gâchis !
La ville : une maladie dévastatrice.
POEM FOR A NUCLEAR ROMANCE
Ode pour une romance nucléaire
Quand le ciel n’est pas bleu mais rouge feu,
Le fait que je t’aime, tout simplement,
A-t-il la moindre importance ?
Quand tous nos rêves finiront déformés et mort-nés,
Nous serons deux danseurs radioactifs,
Qui tourbillonnent en toutes directions
Et mon amour pour toi sera réduit en poudre.
Les cris se feront de plus en plus bruyants
Ta chair de marbre sera bientôt crue et brûlante
Et nos baisers réduiront mes lèvres à une pulpe.
D’hideuses créatures resurgiront de terre
Et mon amour pour toi n’existera plus.
Pas besoin de dormir pour faire des cauchemars
Il suffit que tu te rapproches de plus en plus de moi
Et tu sentiras les probabilités nous séparer.
THE LAST EMOTION – La dernière émotion
Un confinement du corps,
Qui se mêle à une dépression des émotions,
Voué à fouiller dans les ruines de la jalousie,
En quête d’un raisonnement sur l’amour.
La possessivité me transperce
Comme un poignard, avec ma propre main.
Ces émotions mettent à mal
Ma unique compréhension de l’amour.
J’ai envie de pénétrer tout ton être
Comme l’air qui soutient ton corps,
Mais mes yeux se remplissent de glace
Quand je perds le contrôle en essayant de te garder près de moi.
Mes paroles et mes gestes te déconcertent
Mes propres fenêtres, je les barricade,
Mes propres portes, je les verrouille,
Et ça te fait fuir.
Comme une cicatrice qui court d’une oreille à l’autre,
Cette jalousie nous mène lentement vers la mort
Tu peux offrir tout ton amour dans certaines circonstances,
Mais la jalousie finira toujours par attacher nos attentes
A un dédale de peurs.
Dans mes veines, coule un flot tonitruant de pensées assassines
Qui met le feu au sang.
Les mots laissent un arrière-goût,
Et, toi aussi, après les mots.
WALLIES – Des crétins
C’est là que se trouve l’avenir, dans un ventre rempli de bière,
Une braguette ouverte,
Dans des garçons gominés, en acrylique, écervelés
Qui boxent, qui tabassent, et qui font du bruit.
Du berceau à la rue, ils crachent leur venin,
Ils frappent sur ce qui leur échappe,
Et stoppent toute forme d’expression.
Ensemble, ils s’apprennent à être des hommes
En crachant dans la rue,
Eh bien désormais je sais comment faire
Pour parfaire mon homme !
Contre la puissance de leur errance,
On doit apprendre à se battre,
Pour être simplement ce qu’on veut être,
Des mamans, jour et nuit.
La nuit est pour les chasseurs
Et les proies, c’est vous et moi,
Rien que pour notre identité.
La nuit, c’est pour les chasseurs
Et les proies, c’est vous et moi,
Rien que pour notre individualité.
LOVERS AUDITION - Audition d'amants
Ils vous embrassent vite fait,
Vous serrent la main doucement,
Ils s’endorment,
Puis se lèvent et s’en vont.
Merci beaucoup,
A bientôt sûrement,
Oh – dis-tu
Ah - tout le plaisir est pour moi !
Le Feu, la Terre, l’Air et l’Eau,
Nous sommes tous alignés
Comme du bétail que l’on va sacrifier.
Donnez-moi de l’amour,
Donnez-moi de l’affection,
Hétérosexuel, homosexuel,
Une sélection sans fin.
Les chats hurlent
Au milieu de la nuit
Et vous, vous hurlez
Quand ils grattent et ils mordent.
La nuit se confond avec le jour
Tu te lèves, et tu ravales tes larmes.
Par le passé tu disais qu’il était ta raison de vivre
Et à présent ta raison de vivre
Te donne le sentiment que tu vas mourir.
Certains connaissent leurs amants
Par les visites à la clinique.
Ceux qui n’ont pas le temps
Pour les grands penseurs ou les cyniques.
POET’S TURMOIL NUMBER 364
Les tourments du poète numéro 364
Tu me retiens dans ce monde réel
Auquel on essaie d’échapper.
La musique et les mots ne signifient rien
A travers le canon d'un fusil.
Un poème ne peut pas soigner une blessure
Les livres ne t’aideront pas à trouver
Ce que tu recherches,
Mais ne feront que te rajouter des questions dans la tête.
Dis-moi maintenant, noir sur blanc,
Ce que tu es censé faire
Quand les poings, les couteaux, les bâtons et les sabots
Pleuvent sur toi.
Une peinture sur un mur
Ne peut justifier une vie
Quand les faibles et les pauvres ne peuvent échapper
A leur combat et à leur laideur.
L’acteur est cette passerelle de mots
Qui ne nous mène à rien
Il est revêtu de costumes qui masquent
La réalité du désespoir.
Les tourments du poète frappent à nouveau
Et, encore une fois, les mots me manquent.
Une nouvelle bombe vient de créer
La croix sur laquelle me clouer.
ECHOES REMAIN FOR EVER
Les échos ne meurent jamais
Les feuilles d’automne qui prennent du poids dans les cendres de l’été
Sont craquelées et brisées par mes pas intrusifs.
Tierces pensées qui envahissent mon questionnement sur l’attente glacée du froid de la mort
Nul hameçon ne découragera le vieil harceleur
Dont je ne suis plus sûre de la couleur,
Qui a erré dans ce parc, et qui, de ses doigts gelés,
A préparé ce morbide couloir de fougères
Pour que, tout le temps, je puisse me rapprocher.
Des doigts durs et rassurants écrivent doucement, dans mes cheveux,
Tout ce qui nous fait peur chez l’autre,
Tout ce qui pourrait mourir entre nous sans que la mort y soit pour quelque chose.
A force de s’adonner à des jeux non préparés,
De danser en rond autour de feux non surveillés,
Les larmes deviennent sang du chagrin,
Et mon pouls a beaucoup de mal à caler son tempo
Sur cet air que tu me joues.
Mes traces de pas, dans ces rues qui demeurent inchangées,
Mais qui changent tellement,
S’effaceront comme avant.
Tu ne penses pas ces pensées sombres que tu m’as partagées
Et pourtant, notre destin nous attend, tapi dans l’obscurité,
Et ma main, à tâtons, cherche cette porte,
Dont la poignée est trop haute pour moi
Et dont le bois provient de ces arbres puissants,
Ces arbres qui laissent choir leurs feuilles imprudemment.
Ma lumière demeure vacillante dans l’Automne,
Et une fumée de musc jaillie d’étincelants feux de joie
S’élèvera du bûcher funéraire tel de l’encens
En guise de préparation.
ALL NIGHT PARTY – Une fête qui dure toute la nuit
Durant cette fête qui dure toute la nuit
Je reste dans mon coin, je te regarde,
J’aurais préféré que ce soit toi,
Plutôt que cette boisson,
Qui se trouve dans ma main.
Durant cette fête qui dure toute la nuit
Tandis que tu danses, je te regarde
J’ai les mains vides,
Je danse dans ta direction.
J’aurais préféré ne jamais venir ici,
A cette fête qui dure toute la nuit
Je préfèrerais être très loin d’ici.
Dans ma main, je tiens des désirs creux,
Dans ma main, un verre presque vide,
Je reste dans mon coin,
Durant cette fête qui dure toute la nuit.
PANDORA’S BOX – La boîte de Pandore
L’amour est un jeu dangereux,
Un combat dans lequel il n’y a qu’un seul gagnant,
Un jouet que l’on casse très facilement
Des règles faites de fausses promesses.
Le perdant, une poupée que tu enlaçais auparavant
Et qui se retrouve isolée, dans une pièce oubliée
Le gagnant, un menteur dont la tête est déjà ailleurs
Depuis le début, impénitent,
Connaissant d’avance le résultat.
FEEL –Sensation
Tout autour de nous, pendent les potences de l’innocence perdue,
J’ai à peine le temps de connaître ton nom,
Avant de te prendre un segment de toi
Et toi, un morceau de moi.
Je me repose, dans l’incertitude d’une éternité.
Tu es joliment habillée,
Mais moi je me languis de détacher ces coquilles qui t’entourent
De tout mettre à nu, jusqu’à l’usure.
La tête me brûle
Une main s’agrippe de quelque part,
A la recherche de ce vide entre toi et moi
Mais elle tâtonne dans l’obscurité.
Un jour nouveau mène à une fin nouvelle,
Un nouveau baiser scelle un nouvel adieu,
Désormais nous poursuivrons notre chemin,
Séparées.
Tes mots avaient pleins de charme,
Et tu m’as pourtant laissé étouffer tes mots dans mes baisers.