traduction de l'album 2 Scratch de Peter Gabriel
Les titres
On The Air - DIY - Mother Of Violence - A Wonderful Day in a One-Way World - White Shadow - Indigo - Animal Magic -
Exposure - Flotsam And Jetsam - Perspective - Home Sweet Home
Traduction issue des paroles originales publiées sur le site Musixmatch
On The Air – Sur les ondes
Ma cabane se trouve près de la rivière
Elle est construite sur le ventre de la jonque
Elle est faite de déchets que j’ai déterrés et entassés,
Avec mes petites mains.
Tous les soirs, je retourne à la cabane
Où je suis sûr qu’il n’y aura pas âme qui vive
Je mets mon antenne sur le toit,
Et sur les ondes, je peux émettre.
Tous les matins, je sors, à l’aube
Avec les nains et le clochard,
Pour une communion silencieuse
Eclairée par des lampes au sodium.
Tous ceux que je rencontre dans la rue
Font comme si je n’étais pas là
Mais ils vont finir par savoir qui je suis
Car je peux émettre
A travers les ondes.
Je laisse la voiture en bas de l’allée jonchée de feuilles
Je me transforme en Tarzan pour ma Jane
En n’importe qui
En capitaine Zéro et sa marque de super héros qui attend l’appel
Oh, ce n’est pas facile,
Non, non, non, non
Non, ce n’est pas facile
De se faire de vrais amis
Ne me donnez pas
De ces fils à maman élevés au steak
Alanguis au son creux du bruit blanc, du bruit blanc
J’ai de la puissance, je suis fier de mon niveau sonore
Mon signal est clair, je veux que tout le monde sache
Que Mozo est là,
Sur les ondes, sur les ondes …
D.I.Y – Débrouillez-vous
Débrouillez-vous, débrouillez-vous, débrouillez-vous, débrouillez-vous
Ne me dites pas ce que je dois faire, car je ne le ferai pas
Ne me dites pas de croire en vous, car ce n’est pas le cas
Restez sur vos gardes, soyez plutôt hostiles et restez loin de toute maladie
Comme les décharnés dans une zone interdite
Venez me voir avec vos « Qu’est-ce que tu as dit ? »
Et je vous répondrai, droit dans les yeux
Eh, débrouillez-vous, débrouillez-vous, débrouillez-vous, débrouillez-vous !
Tout le monde a envie d’être ce qu’il n’est pas, ce qu’il n’est pas
Personne ne se contente de ce qu’il a, de ce qu’il a
Vous agissez comme une marionnette avec un nouveau ventriloque
Ne pouvez-vous pas vous exprimer avec vos propres mots ?
Comme happés par le rebondissement final d’un film à suspense,
Est-il vrai que vous restez collés à votre siège ?
Venez me voir avec vos « Qu’est-ce que tu as dit ? »
Et je vous répondrai, droit dans les yeux
Eh, débrouillez-vous, débrouillez-vous, débrouillez-vous, débrouillez-vous !
Quand les choses prennent de l’ampleur, je n’ai plus confiance
Tu veux garder le contrôle et tu n’oses pas
Eh, débrouillez-vous, débrouillez-vous, débrouillez-vous, débrouillez-vous !
Mother Of Violence – La mère de la violence
Elle marche dans la rue, pieds nus
Si pleine de rythme, mais je ne trouve pas le tempo.
Elle fracasse ses talons, elle fait pointer ses orteils
Et tout le monde sait où elle va
La peur, la peur, elle est la mère de la violence
La regarder se reproduire me rend nerveux
La peur, c’est la mère de la violence
Tu ne peux compter que sur toi pour te défendre
Ça devient difficile de respirer.
Et garder la foi devient compliqué.
La bouche sèche, les yeux injectés de sang,
Mes données stockées sous forme de micro-points
Je crève le nuage avec mes mocassins
La télé en mangeant, les infos télévisées
Car la peur, la peur, elle est la mère de la violence
La regarder se reproduire devient insensé
La peur, c’est la mère de la violence
La regarder se nourrir me rend nerveux
C’est la seule façon de savoir qu’elle est là,
Elle est le parfum subtil qui flotte dans l’air
Qui nous empêche de bien respirer
A cause d’elle on ne croit plus en rien, sauf en la peur
Home Sweet Home – La douceur du foyer
J’ai rencontré cette fille, Joséphine, et je l’ai fait monter dans ma bagnole
On a passé un bon petit moment et maintenant, on a un petit.
On a dû se marier, chassés de la ville
On s’est trouvé un endroit où s’installer, toutes nos économies y sont passées.
Appelons ça la douceur du foyer
Au onzième étage d’une tour
Trop heureux d’avoir un toit
Je suis parti et j’ai changé la serrure.
Tout s’est plutôt mal passé, les choses ont mal tourné,
Et elles n’ont pas évolué.
Pas un ami ne venait nous voir le soir et le petit Sam
N’avait nulle part où jouer.
« Il faut qu’on parte d’ici, Bill », me disait-elle,
« Je ne cesse de te le répéter ».
Un soir, alors que je rentrais du travail,
Elle avait sauté par la fenêtre avec notre enfant.
De notre doux foyer, notre doux foyer
Un endroit où se reposer, où faire notre nid,
Appelons ça la douceur du foyer.
Quand l’argent de l’assurance a été versée,
Elle m’a paru sale et je ne savais pas quoi faire
Alors j’ai misé tout l’argent au casino, à la roulette
Et j’ai gagné, oui, j’ai gagné, comme jamais je n’avais gagné avant
Je me suis acheté une maison à la campagne avec une porte ancienne en chêne sculpté
C’était mon doux foyer, mon doux foyer,
Un endroit où se reposer et penser à ce que l’on disait
Sur notre doux foyer, la douceur du foyer.
A Wonderful Day in a One-Way World
Une merveilleuse journée dans un monde à sens unique
Le samedi, c’est jour des courses et je suis dans ma voiture
Je ne trouve pas de place pour me garer,
Aucun respect pour les Superhéros de supermarchés.
Je me dis qu’il y a un problème mais je n’ai pas été alerté
Je regarde autour de moi, et tout est désert,
Je suis planté là, avec mon panier vide
Assailli de questions, sans savoir à qui m’adresser.
De l’unique sortie, une voix étrange surgit :
« Ne laissez pas ce brave homme sortir ! »
« Bienvenue dans notre monde à sens unique
Une seule issue, une seule journée,
Bienvenue dans notre monde à sens unique
Une seule issue, une seule journée,
Un homme à sens unique, un esprit à sens unique,
Prenez place dans l’Humanité ».
Oh, il y a un vieil homme par terre, alors j’invoque le sort
Et je lui demande : « Eh, vermine, y-a-t-il eu une alerte ? »
Il me répond : « Ouais, ils ont fait une grosse promo sur la jeunesse éternelle
Et ils ont tous pris peur car j’en suis la preuve vivante »
« Je m’appelle Einstein, sais-tu que la vie est une courbe ? »
Je lui ai répondu : « Arrête, vieillard, tu as les nerfs
Car pour ma part je n’observe qu’une seule règle :
Le temps c’est de l’argent, et l’argent, je le sers ».
De l’unique sortie, une voix étrange surgit :
« Ne laissez pas ce brave homme sortir ! »
« Bienvenue dans notre monde à sens unique
Une seule issue, une seule journée,
Bienvenue dans notre monde à sens unique
Une seule issue, une seule journée,
Un homme à sens unique, un esprit à sens unique,
Prenez place dans l’Humanité ».
White Shadow
Dix voitures avancent dans la poussière
Les vitres chromées sont en train de rouiller
Cramponnés à l’intérieur, ils savent
Qu’ils doivent se raccrocher aux mots inscrits en vert à l’arrière
Nous Croyons En Dieu
Personne n’a su si l’âme s’en est allée
Tout emballée, comme chez Kentucky Fried
En essayant de lire l’envol des oiseaux
A court de carburant, à court de mots
Elle surgit telle une ombre blanche
Elle surgit telle une ombre blanche
Chacune d’elle, attirée vers des espaces vides
Des étrangères, des cas limites,
Distinguer le noir du blanc est difficile
Quand tu te réveilles au beau milieu de la nuit
Alourdi par l’absence de bruit
Et brisé par le hurlement d’un chien
Quand on recherche le mouvement dans le labyrinthe
La lumière peut être trompeuse avec ses rayons
Et elle surgit telle une ombre blanche
Elle surgit telle une ombre blanche
Elle surgit telle une ombre blanche.
Indigo – L’indigo
C’est trop tard, ce modèle est obsolète
Toutes les pièces détachées, je les ai,
Mais, à l’intérieur, il n’y a plus beaucoup de cœur
Ce n’est pas comme au début, j’étais plutôt doué
Dans l’art de la survie
J’ai toujours essayé de garder mes tourments pour moi
Là où je pouvais les cacher, mais, à présent
Je suis un livre ouvert.
Quand ce sera fini, alors, je reverrai mes amis
Ils me redonneront un élan, je m’égare si facilement
En changeant de vitesse, je n’ai pas à craindre la confrontation
Je descendrai, tranquille, les gosses en bas font un sacré boucan
Je suis seul, je paye pour mes péchés
Par-delà l’indigo, l’indigo
Où soufflera la fraicheur des vents
Je n’ai plus beaucoup de temps, et
Je traverse la rivière sombre
Je m’en vais voir mon brave géniteur (ma brave génitrice)
Il vaut mieux que je dissimule mon foie jaune
C’est bon, j’arrête de lutter
Je ne savais pas à quel moment je redeviendrais un étranger dans mon propre pays
La journée, ça va, oh, mais ces nuits interminables, comme je les hais !
Tu comprends, chérie, je t’en prie, prend-moi la main
Tu me réchauffes tellement dans l’œil du cyclone
Je m’en vais, je m’en vais, je m’en vais
Un jour, je te reverrai
Chérie, je m’en vais
On dirait que je m’en vais
Cette fois, je m’en vais.
Animal Magic - La magie animale
Que voulais-tu faire quand tu as ouvert la bouche
Pour faire sortir tous nos secrets ?
Tu lui as parlé de moi
Ma couverture a complètement volé en éclats
Je te le dis chérie, je regarde ce film de guerre
De mon film à moi, j’en tire quelques idées
Car, à la fin du film,
Ils ont montré l’appel aux recrues
Et je rejoins les professionnels
Je veux être un homme
Doté de toute cette magie animale
Regarde ! Je brandis ma baguette magique,
Regarde le lapin qui disparaît
Je rejoins les professionnels et j’apprends à me battre
Je parie que vous vous moquez toujours de moi
Car je peux paraître toujours aussi timide qu’un agneau
Mais ce n’est plus le cas
Je suis allé en Irlande du Nord
J’en suis revenu avec un nouveau genre de responsabilité
J’ai appris à chasser dans la nuit
J’ai appris l’art du camouflage
Je rejoins les professionnels
Et maintenant que je suis un homme
Avec toute cette magie animale
Je peux répondre à tout ce que tu peux
Je rejoins les professionnels
Cette fois je réalise
Qu’il n’est plus question que tu m’esquives
Avec le moindre tour de passe-passe
Je rejoins les professionnels
Je veux être un homme
Regarde ! Je brandis ma baguette magique
Regarde le lapin qui disparaît
Je rejoins les professionnels et j’apprends à me battre
La magie animale.
Exposure - Exposition
L’exposition ….
L’exposition ….
L’exposition ….
L’exposition ….
L’exposition ….
L’exposition ….
L’exposition ….
J’ai besoin d’espace, il me nourrit
L’exposition ….
L’exposition ….
L’exposition ….
L’exposition ….
L’exposition …
A l’air libre
L’exposition.
Flotsam and Jetsam - Débris et déchets
Ils ne font rien, englués dans la vase
Juste à pomper le sang
Le niveau de l’eau descend
Et quelque horreur va apparaître au grand jour
Si seulement je pouvais te toucher
Je suppose que ça t’interpellerait
Si seulement je pouvais te toucher
Je ne veux pas te faire de mal
Si seulement je pouvais te toucher
Comme le vent peut toucher la voile
Si seulement je pouvais te toucher chérie
A présent que les mots ont échoué.
Oh, les débris flottent toujours
Oh, les déchets jetés par-dessus-bord
Et, l’amour, mon amour
Tout ici n’est que faux-semblants
Nous le savons bien, Jésus,
Tu le montres bien …
Mon amour …
Perspective - Perspective
(J’ai besoin de perspective)
Car je suis face au mur
(J’ai besoin de perspective)
Car je ne suis pas si grand
(J’ai besoin de perspective)
J’ai entendu jouer la trompette
(J’ai besoin de perspective)
Je veux savoir où échouent les choses
(J’ai besoin de perspective)
Une fête pour les jeunes mariés
(J’ai besoin de perspective)
Les couleurs sont parties quand les images ont saigné
(J’ai besoin de perspective)
Comme des confetti sur le lit de fleurs
(Je n’en crois pas mes yeux)
Le prêtre crie, sa tête est en feu
Oh Gaïa, si c’est comme ça qu’on t’appelle,
Je te traite comme de la merde, mais je ne veux pas qu’on me blâme
Oh Gaïa, le vent combat le feu
Et fait voler la cendre.
(J’ai besoin de perspective)
Je suis assis dans une grande, très grande pièce
(J’ai besoin de perspective)
Je fixe ce mur blanc, très blanc
(J’ai besoin de perspective)
J’attends que le téléphone sonne
(Je n’en crois pas mes yeux)
Je dois te dire une chose
(J’ai besoin de perspective)
Pour voir à travers les cieux, ces cieux rouges
(J’ai besoin de perspective)
Pour transporter la marchandise
Je n’en crois pas mes yeux
(Je n’en crois pas mes yeux)
Et je n’aime pas les surprises
Oh Gaïa, si c’est comme ça qu’on t’appelle,
Je te traite comme de la merde, mais je ne veux pas qu’on me blâme
Oh Gaïa, le vent combat le feu
J’étais le géant de l’industrie
Assis dans un jardin plein de plantes chimiques
Je m’efforçai de te chasser de ma tête
En agissant comme n’importe quel homme
En te prenant tout ce que je pouvais
Je suis juste pareil à tous ceux de mon espèce, aveugle.
J’ai besoin de perspective ….