album Touched by Jesus

Les titres

 

Strange Way - Farewell Mr. Sorrow - Wishing the Hours Away - Touched by Jesus - The Dreamer - Share It With Me 

Rhythm of Life -The Mystery We Are - Hide Child - Ravens - Are You Lonely

 

 

Traduction issue des paroles originales publiées sur l'album

STRANGE WAY – Une drôle de façon

 

Recherchais tu une sœur ?

Ou voulais tu retrouver ta mère ?

Moi je cherchais un amour inspiré

Je n’avais pas besoin d’un petit frère.

Quand le vent s’est refroidi

Une chaîne de cœurs s’est répandue dans ton sillage

Que tu as déployée, sans vraiment t’impliquer.

Je dois être complètement cinglée

Pour rester accrochée à tes ficelles d’argent.

Etrange façon de me montrer ton amour, ton amour

On me dit que tu as rencontré une jeune fille

On me dit que c’est ta petite amie.

Quand tu auras brisé son petit cœur

Elle s’en remettra facilement

Pas comme moi, qui t’aies pris au sérieux

Et j’ai perdu ma joie de vivre pendant un temps

Je me suis perdue mais je m’en suis sortie

Il en faudra plus à mon âme

Pour se briser à cause de quelqu’un comme toi.

Tu avais une drôle de façon de montrer ton amour, ton amour

Une bien étrange façon de montrer ton amour

D’entretenir la flamme

Mais l’avenir est bien aveugle

Au regard de cette flamme

Je suis douée pour perdre mon temps

Mais je suis sur la bonne voie, j’en ai assez.

L’hiver arrive

Et le vent souffle froid

Le vent souffle froid

Mais pas pour longtemps.

Tu avais une drôle de façon de montrer ton amour, ton amour

Une bien étrange façon de montrer ton amour

D’entretenir la flamme

Mais l’avenir est bien aveugle

Au regard de cette flamme

Je suis douée pour perdre mon temps

Mais je suis sur la bonne voie, j’en ai assez.

L’hiver arrive

Et le vent souffle froid

Le vent souffle froid.

 

FAREWELL MISTER SORROW 

Adieu monsieur Chagrin

 

Il est six heures, les boutiques qui ferment

Et les arcs-en-ciel sur les pavés

D’une ville qui s’endort.

Les feuilles d’automne ont été balayées par le vent

Dans des larmes de deuil et d’étrange soulagement

Et d’empathie …. Tout ça pour moi.

Te souviens-tu de notre balade

Ce jour où il pleuvait sans cesse

Et où tu te demandais

Si je caressais des rêves de mariage ?

Eh bien, adieu monsieur Chagrin

L’avenir m’appartient.

Je crois qu’on a fait un vœu

Près du feu, mais je suis sûre d’avoir menti

Quand je t’ai promis

Que jamais je ne voudrai à quiconque offrir ma voix

Si ce n’est aux cordes de ta guitare ….

Et tu es là …

Si c’est ainsi qu’un Judas embrasse,

Alors, c’est mon baiser que je t’envoie.

 

WISHING THE HOURS AWAY 

Dans l’espoir des heures qui s’éloignent

 

Un peu étourdie sous le ciel étoilé

Je vois cet éphémère voler

Qui s’agglutine autour des réverbères d’une petite ville.

Ils grouillent, ils grouillent

Et tombent en scintillant au sol comme de la neige

Ou les charbons ardents d’un feu qui couve dans les cendres

Ephémères, perpétuels,

Fragiles, pâles,

Comme des lettres formées dans l’eau, qui disparaissent

Tandis que nos vêtements dérivent vers le rivage

Portés par les vagues,

D’un seul chœur, en spirales.

Vêtue de blanc …. La lune bénie …

Lait … Sein …. Fleur ….

Dans l’espoir des heures qui s’éloignent ….

Le temps, toujours qui navigue,

Qui transcende, qui ne finit jamais

Qui se mêle encore ici à l’éternité

Toujours mains liées.

Débarrassée du sable, comme les coquillages …

Le temps s’envole

Et les instants meurent par milliers

Obscurcis par les nuages, enveloppés.

Vêtue de blanc …. La lune bénie …

Lait … Sein …. Fleur ….

Dans l’espoir des heures qui s’éloignent ….

La peau devenue douce, le nid assombri ….

A des kilomètres d’ici ….

 

RAVENS – Les corbeaux

 

Tard cette nuit, vers minuit moins le quart,

Au cœur d’un terrible orage,

J’ai pris peur à la vue terrifiante

D’un corbeau qui volait dans ma chambre.

Mon sang s’est figé, mon cœur s’est arrêté

Et j’ai rabattu les couvertures sur ma tête.

Une minute plus tard, j’ai rouvert les yeux

Et je l’ai trouvé au pied du lit.

Dans un démoniaque croassement, elle me dit

Qu’elle n’était qu’un exemplaire parmi vingt autres.

Je me suis sentie mal à l’idée

De devoir affronter les dix-neuf autres.

Puis elle m’a dit : « Regarde par la fenêtre ».

Le ciel en était rempli et je leur tire dessus,

Apparaît alors l’aube rosée dans les cieux glacés,

Réchauffée sur les ailes d’une colombe

Qui fonce vers moi et atterrit sur le dos de ma main

Et chante avec la voix de l’amour …

« Les pensées faites de chair peuvent être de belles choses

J’en suis l’exemple même,

Si bien nourrie par tes rêves les meilleurs,

Et leur beauté intérieure.
Mais ces bêtes noires que tu vois à l’est

Grattent la terre du verger,

Déchirent la douce chair des fruits

Et les vers qui se tordent de douleur

Que tu caches derrière la lourde porte.

Va à la cave !

Je vois les bêtes qui en font leur festin

Je me remplis la tête de petites fleurs blanches

J’aide la douceur à guérir l’amertume

Je m’appuis sur la toute-puissance de la religion

Et je libère les corbeaux de cette tour.

TOUCHED BY JESUS – Touché par Jésus

 

Vous êtes-vous déjà questionné sur votre comportement ?

Ou inquiété du rôle que vous jouez,

De ce gris qui contredit le paysage ?

Du nuage noir qui se dissipe, du nuage noir, du ciel bleu

Des corbeaux, de vos mots, trop noirs pour voler ?

Quand la raison commence à dérailler

J’ai envie de vous apporter une arme.

Faites pleuvoir un jour nouveau pendant qu’on bouge comme les anges

Qu’on rassemble nos chagrins et dégage le chemin.

Je déteste ces jeux auxquels vous jouez

Quand on est touché par Jésus.

Unissez vos chagrins et dégagez le chemin.

Le sable envahit vos chaussures comme un désert

Il n’y a pas de quoi en mourir.

Et nos talons sont assez hauts

Pour écraser le lézard, enlevez les

Et laissez le s’échapper

Le dard dans la queue est voué à ne pas nous toucher,

Il n’est pas empoisonné.

Faites pleuvoir un jour nouveau pendant qu’on bouge comme les anges

Qu’on rassemble nos chagrins et dégage le chemin.

Je déteste ces jeux auxquels vous jouez

Quand on est touché par Jésus.

Puis l’heure d’après, une fois dehors, vous trébuchez

Au milieu de mon petit bout de ciel

Et nous savons que nous sommes dans un état de grâce

Nous savons que nous sommes dans un état d’esprit

Nous savons que nous faisons partie de l’esprit de l’art

Et on ne demande qu’à être libres

Alors il vous faut recevoir

Il vous faut recevoir ce que vous dit votre âme

Vous devez croire ce que vous dit votre âme

Et elle vous dit :

« Faites pleuvoir un jour nouveau pendant qu’on bouge comme les anges

Qu’on rassemble nos chagrins et dégage le chemin.

Je déteste ces jeux auxquels vous jouez

Quand on est touché par Jésus.

Unissez vos chagrins et partez.

Faites pleuvoir un jour nouveau pendant qu’on bouge comme les anges

Qu’on rassemble nos chagrins et dégage le chemin.

Je déteste ces jeux auxquels vous jouez

Quand on est touché par Jésus

Unissez vos chagrins et partez.

 

THE DREAMER – Le rêveur

 

Elle l’a vu fermer la porte.

Et a jeté un œil furtif au précieux livre.

Sa prose était une rangée de corbeaux

Sur une corde à linge en été.

Puis le vent a dispersé les corbeaux

Certains ont atteint l’éther, d’autres se sont posés à terre.

Elle n’avait jamais entendu un son aussi riche,

Ce n’était pas une surprise …

Elle est amoureuse de ce rêveur,

Si amoureuse de son univers.

On pouvait chanter ses mélodies

N’importe quand, dans n’importe quelle tonalité.

C’était comme des bijoux dans des bassins élyséens

Qui se donnent à voir pour l’éternité.

Et l’eau a fait étinceler les bijoux

Certains comme les étoiles, et d’autres comme du vin

Dans les yeux des anges de la terre

Ce n’était pas une surprise …

Il lui fait fermer les yeux,

Il l’aide à peindre les cieux en bleu.

Et le septième rêve était si surréaliste,

Que quand le rêveur a brisé le septième sceau

Et que les papillons ont tous perdu leurs ailes,

Ce n’était plus une surprise.

 

SHARE IT WITH ME

Partage avec moi 

 

Madeleine entend les bohémiens dire

Qu’elle est idiote et folle,

Ce qui n’est pas loin de la vérité.

Elle est l’essence de la jeunesse,

La fleur que tu poses sur la tombe de l’éternité,

La romantique que ses battements de cœur n’effraient

Elle lève son verre à ton art,

Et, quand elle a bu, elle te dit :

Refrain

« Oh, donne-moi l’automne, donne-moi les arbres,

Va chercher tout ce que j’ai toujours voulu

Et donne-le-moi, s’il te plaît.

Donne-moi l’océan, donne-moi ces flots,

Va chercher tout ce que j’ai toujours voulu

Et partage-le avec moi s’il te plaît ».

Combien de cœurs se retrouvent renversés dans la rue ?

Combien de poètes sont incités à boire et à écrire

Par son singulier regard qui perce à travers un plan de vol à l’air raréfié

Là où tous les petits oiseaux venus de l’ouest, d’un noir brillant

Font leur nid dans ses cheveux ?

Elle lève son verre à ton amour

Et, une fois ivre, elle te dit

Refrain

Et tu lui demandes d’où elle vient

« De la terre », elle te répond.

« Comme l’endroit d’où tu viens

C’est un monde vraiment différent

Elle dit que « la vie est un festin

Alors pourquoi se contenter des miettes sur la table ?

Viens  partager ce festin avec moi ».


RYTHM OF LIFE – Le rythme de la vie

 

Je ne suis nulle part où je suis allée

Je ne suis personne, je ne me souviens pas de moi

Peu m’importe.

Tu me montres le paradis

Quand ta porte est encore fermée,

Comme le sont les portes d’une église

Quand tu as besoin d’un petit jésus

En dehors de ses heures de travail.

Où étais tu

Quand j’avais besoin

Que tu me prennes dans tes bras,

Que tu me donnes un petit battement de ton cœur ?

Prends moi dans tes bras, pour moi,

C’est comme le rythme de la vie.

J’ai hâte de me réconforter dans tes bras

Je suis rejetée

Je n’ai jamais fait confiance

Au réconfort et à la charité d’inconnus.

J’entends toutes les berceuses lointaines et murmurées que j’aime

Elles me sont plus précieuses que la vie.

La chaleur d’un ami sur l’écoute duquel je peux compter.

Que vont-ils trouver dans les cendres ?

Une poupée de papier qui se prenait pour une danseuse,

Qui se consume avec les cendres en fusion

D’un soldat de plomb

Qu’elle a croisé une fois sur son chemin.

 

THE MYSTERY WE ARE 

Ce mystère que nous sommes

 

Dans le couloir aux miroirs

Au milieu d’une foule,

Quand on se rassemble tous en un nuage,

Qu’on refuse de voir la réalité

Partout se reflètent les incertitudes.

Quand je reste en proie à la confusion,

De ne savoir ni quoi faire ni que dire,

Oh je t’en prie …  qui nous sommes, garde le pour toi.

Pouvons nous encore nous émerveiller de ce mystère ?

Peut-être qu’un jour nous découvrirons qui nous sommes,

Que ce soit sous une pierre ou derrière une porte,

Que ça pourrisse au fond de l’océan,

Aux tréfonds du cœur ou accroché à une étoile …

Nous sommes ce mystère.

Les poupées russes dissimulent un rêve dans un rêve

Dans lequel les profondeurs sous la surface

Ont rarement été dévoilées.

Si tu connais la réponse,

Si tu trouves la clé

Pour ouvrir les secrets

Et que tu me l’offres, alors je te dirais :

S'il te plaît, ne révèle pas qui nous sommes

Pouvons nous encore nous émerveiller de ce mystère ?

Peut-être qu’un jour nous découvrirons qui nous sommes,

Que ce soit sous une pierre ou derrière une porte,

Que ça pourrisse au fond de l’océan,

Que ça dorme dans un sommeil sans rêve

Que ça se fonde dans le velours,

Aux confins du cœur,

Ou accroché à une étoile …

Nous sommes ce mystère.

 

HIDE CHILD – Tu te caches comme un enfant

 

Je peux voir à travers toi, à travers ce rideau

Je peux voir en toi.

L’hiver est avec toi, la glace est dans tes yeux

Et cette froide nuit, cette nuit froide.

Tu te caches comme un enfant, je ne suis qu’un souffle

Tu te caches comme un enfant, quand tu te détournes 

Tu te caches comme un enfant, tout est clair pour moi

Tu te caches comme un enfant, que quelqu’un soit près de moi … au revoir.

La soirée s’étire et je me retrouve seule à présent

Si fatiguée, si lasse

Je découvre que ma déception est la seule voie pour suivre

La lumière, la lumière.

Tu te caches comme un enfant, les ombres sont ton seul ami

Tu te caches comme un enfant, quand les formes de la nuit s’étalent

Tu te caches comme un enfant, la pluie autour de moi

Me donne envie de pleurer,

Elle te parle de moi.

Pour certaines choses tu choisis

De ne pas pouvoir te décider

Alors sur le moment tu perds tout.

Tu te caches comme un enfant, tranquille, derrière la porte

Tu te caches comme un enfant, qui peut partir à ma recherche ?

Tu te caches comme un enfant, quelque part je ne peux pas en être sûre

Tu te caches comme un enfant, la pièce est vide,

Calme toi, calme toi …

ARE YOU LONELY – As-tu seul ?

 

Te sens-tu si minuscule le dimanche soir

Dans ta maison sans amour

Pleine de pièces vides,

Jadis lieu de vie,

Autrefois ?

Les flammes meurent peu à peu

Et les fantômes sont là,

Ils traversent les escaliers,

Dorment dans les fauteuils inoccupés,

Dis-moi, est-ce que tu es seul ?

Et si nous croyons que la sagesse vient avec les années,

Comme la connaissance nous pique les yeux

Les larmes viennent plus facilement.

Bercé dans la tristesse, un cœur qui ne souffre jamais

Je prie de tout mon cœur

Pour ne plus faire les mêmes erreurs.

Trouve-t-on les mauvaises graines

Dans ce sang que nous partageons ?

Dis-moi … est-ce que tu es seul ?

Tandis que l’amour existe, que le soleil se couche,

Que les lunes de neige se lèvent dans les cieux de novembre,

Que les liens rassemblent, que les âmes pleurent,

Que les océans flottent dans une marée sans fin,

Que l’amour grandit, que le sang coule,

Que la vérité est là, tu n’as plus besoin de te sentir seul.

Ce qui semble le plus douloureux

C’est d’abandonner ce fantôme.

Alors dis-moi … est-ce que tu es seul ?