album The Sitting Room

Les titres

 

The Sitting RoomSwimmingAn Ordinary LifeShadesShort StoryThe Power Game 

All We Have To Be Thankful For

 

 

Traduction issue des paroles originales publiées sur le site officiel de l'artiste

The Sitting Room – Le salon

 

Tu dis que tu n’es qu’une locataire ici

Que tu n’es qu’une vagabonde de la vie.

Et moi je suis là, dans le noir, gentiment,

Comme une vieille dame dont les pensées

Se bousculent et se pressent comme des os qui se cassent

Et qui en fait trop,

Qui se pose des questions,

Qui essaie, dans cette noirceur, 

De dissiper toute cette peur

Toutes les larmes qui nous ont menées jusqu’ici.

Parfois, il vaudrait mieux qu’on s’assoit un moment en silence.

Je ne te regarde pas,

Et tu ne sembles pas le remarquer.

Et les raisons ?

Les raisons semblent impossibles à faire coïncider 

Elles se rassemblent comme la poussière sur une étagère.

Tu dis que tu n’es qu’une locataire ici

Que tu n’es qu’une vagabonde de la vie.

 

Swimming – La nage

 

Ton corps, c’est le littoral

Parfois, je suis la mer

Qui s’accroche désespérément,

Qui ressent les contours,

Quand elle reflue,

Poussée par le courant.

La lune et les horloges digitales,

Insensibles à tout,

Qui dispersent les heures.

Le temps traverse nos doigts

Comme du sable.

 

 

An Ordinary Life – Une vie normale

 

L’homme malade fixait le regard de ce visage dans le miroir.

 « On dirait que je me suis encore perdu », dit-il dans un soupir.

Et les larmes, témoins du passé, reprennent leur voyage

Au milieu d’une route encore plus sombre car mal éclairée.

Sa femme pose une main sur son épaule.

Durant ces derniers mois, il a vieilli de plusieurs années.

Il donnerait sa vie pour revivre une vie

Où il serait plus audacieux, plus entreprenant,

Mais un peu plus insouciant.

Mais il ne peut pas être certain de ça,

Alors il reste sur la retenue, et sur ses blessures.

Au petit déjeuner, il donne un baiser à sa fille unique,

Il aimerait tant qu’elle accourt vers eux comme

Elle le faisait quand elle était petite.

Mais elle a ses secrets, qui sont aussi ses peurs,

Même si elle reste son enfant.
Son épouse, qui reste encore jolie, gère si bien,

Elle trouve des excuses à son absence,

En s’efforçant de trouver sur quelle route il se trouve.
L’homme malade se coiffe, et son expression est redevenue

Presque normale.

Il se fond presque parfaitement parmi la foule

Et revient à une vie normale,

Une vie normale.

Shades – Les ombres

 

Parmi les douces ombres de l’été

Qui se rejoignent grâce aux étranges saisons de la ville,

Mes feuilles de papier sont tachées

De mes échecs.

A présent le lit est froid et vide comme un cercueil

Ton corps a laissé sa forme sur les draps,

Et, pour un peu, j’habillerai ma chambre

Des couleurs de la tristesse …

 

Short Story – Histoire courte

 

Il existe un petit coin dans une petite pièce

Où un petit bonhomme se cache dans l’obscurité.

Il replie ses petites jambes sous une chaise usée

Il sort une feuille de papier et s’attaque à son désespoir.

Un petit crayon à papier gratte la surface des craintes

De chacune des petites cruautés qui nous font fondre en larmes.

La mine est pointue mais va-t-elle pénétrer tous les coins et recoins

Créés par le monde ?

Le temps nous manque tant pour nous arrêter un moment et regarder.

Le temps qu’il recouvre son petit livre

Viendra un jour la mort de ce petit bonhomme

Et on le mettra dans un petit trou, sous le ciel,

Avec son petit crayon à papier, son livre et sa chaise.

On le mettra dans un sac en plastique et

On l’emmènera Dieu sait où.

 

The power game – Le jeu de pouvoir

 

Tous les jours, je suis là,

A essayer de comprendre pourquoi

Les gens veulent rivaliser entre eux

Quand le problème est à portée de main :

Refrène tes envies

Et profite davantage de ce que tu as déjà

C’est suffisant pour que tu continues de lutter

Sans fomenter d’autres complots.

Mais tu dois te justifier

Ne te contente pas de ce que tu es,

Tu devrais être là-bas, en train de voter

C’est ce que disent, en jubilant, les fauteurs du pouvoir

Vous vous cachez derrière la gauche ou la droite

Pour ajouter du pouvoir à vos discours

Mais ce que vous dites vraiment

N’a pas besoin de théories pour expliquer

Car, en réalité, c’est d’autoglorification dont vous parlez

La gloire que vous dites mépriser

C’est ce qui rend la situation encore plus obscène.

Je me battrai pour rendre ma vie meilleure

De toutes les manières qui soient

Je briserai les lois qui me contraignent

Pour rester celle que je suis

Ne me dites pas comment vivre ma vie

Ne me dites pas ce que je dois faire

La répression a toujours été fomentée

Par des gens aux politiques et attitudes comme les vôtres

Des gens, et des politiques, et des attitudes, et des gens comme vous.

 

All We Have To Be Thankful For 

On devrait être reconnaissant

 

Elle s’accroche à ses hanches généreuses

Comme si sa vie en dépendait

Elle s’enfonce, toujours plus.

Elle espère qu’il éprouvera de l’émotion

Ou fera preuve d’un peu de tendresse.

Dehors, le temps bat un peu plus fort

Que son cœur

Mais même cette météo ne les rapproche pas.

Elle fait l’amour,

Grâce à lui, le temps semble passer un peu moins douloureusement  

Ils ne font plus qu’un.

Peut-être que cette fois ce pourrait être le bonheur

C’est une raison suffisante pour rester,

C’est une raison suffisante pour te donner envie de mourir.

La part la plus sombre essaie

De ne pas en faire toute une histoire.

On devrait plutôt être reconnaissant.