Album Songs From A Room
Les titres
Bird On The Wire - Story Of Isaac - A Bunch Of Lonesome Heroes - The Partisan - Seems So Long Ago, Nancy - The Old Revolution -
The Butcher - You Know Who I Am - Lady Midnight - Tonight Will Be Fine
Traduction issue des paroles publiées sur le site Musixmatch
BIRD ON THE WIRE – Un oiseau sur le fil
Comme l'oiseau, sur le fil
Comme l'ivrogne dans une chorale à minuit
J’ai essayé, à ma façon, d’être libre.
Comme le ver, sur un hameçon
Comme le chevalier sorti d’un récit démodé
J’ai gardé tous mes rubans, pour toi.
Si, si j’ai été méchant
J’espère que tu pourras me pardonner
Si, si j’ai manqué de loyauté
J’espère que tu sais que contre toi ce n’était pas dirigé !
Comme un bébé, mort-né
Comme une bête, avec ses cornes
J’ai détruit tout ceux qui voulaient m’aider.
Mais je jure que, par cette chanson,
Et par tout ce que j’ai fait de mal,
Pour toi je vais me rattraper.
J’ai vu un mendiant appuyé sur sa béquille en bois
Il m’a dit : « tu ne dois pas en demander autant »
Et une jolie femme, mise à la porte de chez elle,
Qui me criait : « Eh, pourquoi ne pas en demander davantage ».
Comme un oiseau, sur le fil
Comme un ivrogne dans une chorale à minuit
J’ai essayé, à ma façon, d’être libre.
STORY OF ISAAC – L’histoire d’Isaac
La porte s’ouvrit lentement
Mon père entra
J’avais neuf ans
Il paraissait si grand en face de moi
Ses yeux bleus brillaient
Et sa voix était si froide.
Il m’a dit que j’avais eu une vision
Et tu sais que je suis fort et pieux
Je dois faire ce qu’on me dit
Alors nous avons grimpé la montagne
Je courais, et lui marchais
Avec sa hache dorée.
Les arbres devenaient plus petits
Le lac était comme le miroir d’une jeune fille
Nous nous sommes arrêtés pour boire du vin
Puis il a jeté la bouteille
Qui s’est brisée la minute d’après
Et il m’a pris la main.
J’ai cru voir un aigle,
Mais c’était peut-être un vautour,
Je n’ai jamais pu le savoir.
Puis mon père a construit un autel
Il a regardé une fois derrière lui
Il savait que je n’irai pas me cacher.
Vous qui maintenant bâtissez les autels
Pour sacrifier ces enfants
Vous devez cesser de le faire
Un projet n’est pas une vision
Vous n’avez jamais été tentés
Par un Dieu ou un démon.
Vous qui vous tenez au-dessus d’eux
Vos hachettes à la lame sanglante et émoussée
Vous n’étiez pas là par le passé
Quand j’étais au sommet de cette montagne
Et que la main de mon père tremblait
Avec la beauté du mot prononcé.
Et si vous me considérez comme un frère à présent
Pardonnez moi si je veux savoir
A qui appartient cette volonté ?
Quand tout sera réduit en poussière
Je vous tuerai s’il le faut
Je vous aiderai si je le peux.
Quand tout sera réduit en poussière
Je vous aiderai s’il le faut
Je vous tuerai si je le peux
Ayez pitié pour nos uniformes
Homme de paix ou homme de guerre
Le paon déploie sa houppe.
THE BUTCHER – Le boucher
Je suis tombé nez à nez avec un boucher
En train de massacrer un agneau
Je l’ai blâmé, et là,
Avec son agneau de torture
Il m’a dit : « écoute moi mon enfant,
Je suis comme je suis,
Et toi, tu es mon seul enfant ».
Ensuite, j’ai trouvé une aiguille en argent
Je l’ai plantée dans mon bras
Ça m’a fait du bien
Ça m’a fait du mal
Mais les nuits étaient froides
Et ça m’a presque réchauffé
Comment la nuit peut-elle être aussi longue ?
J’ai vu des fleurs pousser
Là où l’agneau est tombé
Etais-je censé féliciter mon Seigneur
De faire résonner ce son si joyeux ?
Il m’a dit : « écoute-moi
Je ne suis jamais loin
Et toi, tu es mon seul enfant ».
Ne m’abandonne pas
Ne m’abandonne pas
Depuis une récente chute,
Je suis brisé
J’ai du sang sur le corps
De la glace dans mon âme
Continue, mon fils, ton monde, c’est ça.
A BUNCH OF LONESOME HEROES
Un groupe de héros solitaires
Un groupe de héros solitaires et querelleurs
Était en train de fumer à l’air libre.
Une nuit très sombre et épaisse régnait parmi eux
Chaque homme sous le poids de son fardeau ordinaire.
« J’aimerais vous raconter mon histoire »
Dit l’un d’entre eux, jeune et intrépide
« J’aimerais vous raconter mon histoire
Avant de me transformer en or ».
Mais aucun ne put l’entendre,
La nuit était si noire, épaisse et touffue.
Eh bien je pense que ces héros vivent toujours là-bas
Là où nous n’avons fait que passer.
Eteins ta cigarette, mon amour,
Tu es resté seul si longtemps
Et certains d’entre nous ont vraiment envie d’entendre
Ce que vous avez fait de si mal.
Je chante pour les criquets
Je chante pour l’armée
Je chante pour vos enfants
Et pour tous ceux qui n’ont pas besoin de moi
« J’aimerais vous raconter mon histoire »
Dit l’un d’entre eux, jeune et intrépide
Oh oui, j’aimerais vous raconter mon histoire
Car vous savez, je sens que je me transforme en or ».
THE PARTISAN – Le partisan
Quand ils sont arrivés en masse à la frontière
On m’a ordonné de me rendre
Mais ça, je ne pouvais l’envisager
J’ai pris mon fusil et je me suis enfui.
J’ai tant de fois changé de nom
J’ai perdu ma femme et mes enfants
Mais j’ai beaucoup d’amis
Et la plupart sont avec moi.
Une vieille femme nous a offert un abri
Elle nous a caché dans le grenier
Puis les soldats sont arrivés
La mort l’a surprise.
Ce matin on était trois
Je suis tout seul ce soir
Mais je dois continuer
Les frontières sont ma prison.
Oh, le vent, le vent souffle
Sur les tombes, le vent souffle
Bientôt nous serons libres
Et nous reviendrons parmi les ombres
Les Allemands étaient chez moi
Ils me dirent, "résigne toi"
Mais je n'ai pas peur
J'ai repris mon âme
J'ai changé cent fois de nom
J'ai perdu femme et enfants
Mais j'ai tant d'amis
J'ai la France entière
Un vieil homme dans un grenier
Pour la nuit nous a caché
Les Allemands l'ont pris
Il est mort sans surprise
Oh, le vent, le vent souffle
Sur les tombes, le vent souffle
Bientôt nous serons libres
Et nous reviendrons parmi les ombres.
YOU KNOW WHO I AM – Tu sais qui je suis
Je ne peux pas te suivre, mon amour
Tu ne peux pas me suivre
Je suis la distance que tu mets entre
Tous les instants qui nous restent à vivre.
Tu sais qui je suis
Tu as fixé le soleil
Je suis celui qui aime
De personne, devenir quelqu’un
Parfois j’ai besoin que tu sois nu
Parfois j’ai besoin que tu sois sauvage
J’ai besoin que tu emportes mes enfants
Et j’ai besoin que tu tues un enfant.
Tu sais qui je suis
Tu as fixé le soleil
Je suis celui qui aime
De personne, devenir quelqu’un
Si tu devais un jour me retrouver
Je me rendrai ici même
Et je te laisserai avec un homme brisé
Que je t’apprendrai à réparer.
Tu sais qui je suis
Tu as fixé le soleil
Je suis celui qui aime
De personne, devenir quelqu’un
Je ne peux pas te suivre, mon amour
Tu ne peux pas me suivre
Je suis la distance que tu mets entre
Tous les instants qui nous restent à vivre.
Tu sais qui je suis
Tu as fixé le soleil
Je suis celui qui aime
De personne, devenir quelqu’un
TONIGHT WILL BE FINE
Ca va bien se passer ce soir
Parfois je me prends à penser au passé
On s’était juré que notre amour durerait
En amour, tu as persévéré et moi, je poursuivais mon jeûne
A présent je suis trop maigre et ton amour est trop grand
Mais, à tes yeux et à ton sourire,
Je sais que ce soir, ça va bien se passer
Ca va bien se passer, ça va aller
Un moment.
Et c’est avec soin que je choisis les pièces dans lesquelles je vis
Les fenêtres sont petites et les murs, presque nus.
Il n’y a qu’un seul lit et qu’une seule prière
Toute la nuit j’écoute tes pas dans les escaliers.
Mais, à tes yeux et à ton sourire,
Je sais que ce soir, ça va bien se passer
Ca va bien se passer, ça va aller
Un moment.
Parfois, je la vois se déshabiller pour moi
Elle est la douce lady nue que représente l’amour à ses yeux
Et elle bouge son corps, avec tant d’audace et de liberté
Quand je m’en souviens, c’est un agréable souvenir.
Mais, à tes yeux et à ton sourire,
Je sais que ce soir, ça va bien se passer
Ca va bien se passer, ça va aller
Un moment.
SEEMS SO LONG AGO,SALLY
Ca semble si loin, Nancy
Ça semble si loin !
Nancy était seule
Tard dans la nuit, elle regardait la télé
En contemplant sa pierre semi-précieuse
Dans la Maison de l’Honnêteté
Son père était en procès
Dans la Maison du Mystère
Il n’y avait personne,
Il n’y avait personne.
Ça semble si loin !
Nous étions tous faibles
Nancy portait des bas de couleur verte
Et elle couchait avec tout le monde.
Elle avait beau être seule,
Elle n’a jamais dit qu’elle nous attendait
Je crois qu’elle est tombée amoureuse de nous
En 1961, en 1961.
Ça semble si loin !
Nancy était seule
Un 45 sur son oreiller
Un téléphone disponible
On lui a dit qu’elle était belle
On lui a dit qu’elle était libre
Mais aucun d’entre nous ne l’a rencontrée
Dans la Maison des Mystères
Dans la Maison des Mystères
Et à présent tu regardes tout autour de toi
Tu la vois partout
Beaucoup fait usage de son corps
Beaucoup lui brosse les cheveux
Dans le silence de la nuit
Quand on est transi de froid
On l’entend parler librement
Elle est heureuse que vous soyez venus,
Elle est heureuse que vous soyez venus.
THE OLD REVOLUTION – La vieille révolution
Finalement, je suis entré par effraction dans la prison
J’ai trouvé ma place parmi les autres
Même la damnation est empoisonnée par l’arc-en-ciel
Tous les braves jeunes gens
Attendent de voir quel signal le tueur va déclencher
En guise de punition.
Dans cette fournaise je te demande de t’aventurer,
Toi, que je ne peux pas trahir.
J’ai combattu pendant la vieille révolution
Aux côtés du fantôme et du roi
Bien sûr, j’étais très jeune
Et je pensais qu’on allait gagner
Je ne peux le nier, je me sens toujours l’humeur joyeuse
Quand ils se débarrassent des corps.
Dans cette fournaise je te demande de t’aventurer,
Toi, que je ne peux pas trahir.
Tu t’es récemment mis à bégayer
Toi qui n’avais pourtant rien à dire
A tous mes architectes
Que je sois un traître
Ecoute-moi, c’est moi qui ai donné l’ordre
De dormir, fouiller et détruire.
Dans cette fournaise je te demande de t’aventurer,
Toi, que je ne peux pas trahir.
Oui, vous, qui avez brisé mon pouvoir
Vous, qui êtes absents toute la journée
Vous, qui êtes rois,
Au nom du récit de vos enfants
La main de votre mendiant est lourde d’argent
La main de votre aimant est d’argile.
Dans cette fournaise je te demande de t’aventurer,
Toi, que je ne peux pas trahir.
LADY MIDNIGHT – Lady minuit
Je me suis rendu en un lieu rempli de monde
Je cherchais quelqu’un avec le visage ridé
Je l’ai trouvée là-bas, mais elle ne semblait pas du tout préoccupée.
Je lui ai demandé qu’elle me prenne dans ses bras,
En lui disant : « Lady, relevez moi »
Mais elle m’a regardé d’un air méprisant en me disant
Que j’étais mort et que jamais je ne reviendrai.
Alors, toute la nuit j’ai argumenté, comme beaucoup d’autres avant moi
En lui disant : « Quoique vous me donniez, j’ai l’impression qu’il m’en faut toujours plus ».
Alors elle pointa un doigt vers moi, agenouillé à ses pieds,
Et elle me dit : « n’essaie pas de m’utiliser ou de me nier avec cet air sournois
Contente toi de me gagner ou de me perdre,
Les ténèbres sont faites pour ça ».
Je me suis écrié : « Oh, Lady, que crains que vous ne vieillissiez,
Que les étoiles dévorent votre corps et que le vent vous refroidisse.
« Si nous pleurons maintenant », me répondit elle,
« On ne nous entendra pas ».
Alors je suis parti au petit matin, ce doux matin,
Et j’ai entendu ma Lady me dire :
« Tu m’as gagnée, tu m’as gagnée, milord,
Oui, tu m’as gagnée, tu m’as gagnée, milord ».