Album Radio Kaos
Les titres
Radio Waves– Who Needs Information - Me Or Him - The Powers That Be - Sunset Strip - Home - Four Minutes -
Traduction extraite des paroles originales publiées sur le site MusixMatch
RADIO WAVES – Les ondes radio
Jim : Ici Radio K.A.O.S
Nous sommes à l’écoute de K.A.O.S en direct de Los Angeles,
Nous avons une question au téléphone.
Billy : Salut, je m’appelle Billy.
Jim : Oui ?
Billy : J’entends des ondes radio dans ma tête.
Jim : Tu entends des ondes radio dans ta tête ?
Ah ! As-tu une question ce soir pour K.A.O.S ?
Des ondes radio, des ondes radio,
Il entend des ondes radio dans sa tête,
Des ondes radio.
L’air est ténu et froid
Le soleil vieillit,
L’ozone est saturé avec les ondes radio,
L’AM, la FM, la météo, et les infos.
Nos dirigeants ont âprement débattu.
Etes-vous perdus ?
Les ondes radio, les ondes radio, les ondes radio,
Les ondes en mono, les ondes en stéréo,
Des ondes radio qui t’abrutissent le cerveau,
Qui t’assomment,
Ces ondes radio.
Magique Billy est dans son fauteuil roulant
Et capte tout ce bazar dans l’air
Billy est confronté avec l’extérieur :
Les messages des lointaines étoiles,
Les appels de la police locale à toutes les voitures,
Les ondes radio.
Il les entend, les ondes radio,
Que Dieu protège la radio, les ondes radio
Les ondes radio, les ondes en mono, les ondes en stéréo,
Toutes les ondes radio.
Les ondes radio, les ondes radio,
Il les entend, les ondes radio,
Les ondes radio qui donnent plein d’espoir,
Les ondes radio qui dopent,
Ces ondes radio.
Les ondes radio russes,
Les ondes radio de Prusse,
Les ondes radio de l’Est,
Les ondes radio de l’Ouest,
Des ondes radio en test, un, deux, un, deux.
Des ondes radio qui te transpercent.
Encore des codes, les ondes radio,
Les ondes radio de la route du tabac,
Les ondes radio du sud à Paloma,
Les ondes radio d’Oklahoma,
Ces jolies ondes radio qui sont partout,
Ces essentielles ondes radio,
Ondes radio.
Jim : Ok, c’était une chanson intitulée Les Ondes Radio.
Vous écoutez K.A.O.S en direct de Los Angeles, et nous avons Billy en ligne.
Billy : Je viens de la vallée.
Jim : Tu viens de la vallée ?
Billy : Mais non Jim, espèce de couillon, pas de la vallée, du pays de Galles. 1
Jim : Ah, du pays de Galles ! Mais tu veux parler du sperme de cachalot ou du requin à pointe bleue ? 1
Billy : Ha, ha, ha, très drôle, Jim.
Jim : Désolé.
Billy : Moi et Benny, on a fait une sortie.
1 – Le pays de Galles en anglais se dit Wales, d’où est originaire Billy. Wales est l’homonyme du mot Whale, qui signifie « baleine ». Le sperme évoqué par Jim est une allusion au cachalot, appelé sperm whale en anglais, en référence à son immense organe composé d'une substance blanche qui rappelait aux premiers observateurs le liquide séminal. Ce jeu de mots est impossible à reproduire en langue française.
WHO NEEDS INFORMATION – Qui a besoin d'être informé
Moi et Benny on est sorti hier soir,
On cherchait à se distraire
En sirotant une bière au clair de lune,
Et en attendant que le jour se lève.
Benny m’a montré du doigt un magasin de Hi-Fi
Et il m’a dit : « Eh, mec, regarde tout le matos qu’ils ont,
Et comment de crève la soif, on devient un nanti.
Hmmmm
Qui a besoin d’être informé
Quand tu travailles sous terre ?
Contente toi de me confirmer
Qu'on pourrait gagner des millions.
Benny est monté sur une passerelle
Et il vacillait sur le parapet.
Il m’a dit : « tu vois le blanc de leurs phares ?
Est-ce qu’ils approchent ?
Qui a besoin d’être informé
Vu de cette hauteur ?
Contente toi de me confirmer
Qu'on pourrait gagner des millions.
Qui a besoin d’être informé
Quand tu vis constamment dans la peur ?
Contente toi de me confirmer
Qu'on peut se tirer d’ici,
Qu'on peut se tirer d’ici,
Benny a essayé de soulever un bloc de béton,
Et a essayé de le faire glisser,
Mais il est resté suspendu à une larme.
Alors moi et Benny on est rentré.
Qui a besoin d’être informé
Quand tu vis constamment dans la peur ?
Contente toi de me confirmer
Qu'on peut se tirer d’ici,
Qu'on peut se tirer d’ici,
Ouais, qui a besoin d’être informé
Quand tu vis par procuration ?
Mais donne moi la confirmation
Que cette fois il y aura un gagnant
Qui a besoin d’être informé
Quand tu travailles sous terre ?
Contente toi de me confirmer
Qu’on pourrait gagner des millions.
Qui a besoin, qui a besoin, qui a besoin
D’être informé
Vu de cette hauteur ?
Contente toi de me confirmer
Qu’on pourrait gagner des millions.
Jim : (il allume une cigarette) : alors ton frère est en prison ?
ME OR HIM – Lui ou moi
Tu te lèves le matin, tu vas te soulager,
Tu te demandes pourquoi le soleil réchauffe les rochers,
Tu dessines sur les murs, tu manges, tu t’envoies en l’air,
Comme au bon vieux temps.
Puis un illuminé invente la roue,
Tu écoutes les pneus crisser,
Tu passes toute la journée à chercher une place de parking,
Rien pour le cœur, et plus rien pour le pot.
Benny tournait le bouton de sa radio Ondes Courtes
Il voulait tellement parler aux gens,
Il voulait sa propre émission.
Branché sur Moscou, branché sur New-York,
Il écoute parler ce gamin gallois
Bref, la communication comme au bon vieux temps.
Pardonnez moi mon Père car j’ai péché.
C’était lui ou moi.
Et une voix s’est élevée :
« Benny, tu as tout fait foirer,
Benny, ton heure est venue,
Ton heure est venue ».
Benny tournait le bouton de sa radio Ondes Courtes
Il voulait tellement parler aux gens,
Il voulait sa propre émission.
Branché sur Moscou, branché sur New-York,
Il écoute parler ce gamin gallois
Bref, la communication comme au bon vieux temps.
Pardonnez moi mon père car j’ai péché.
C’était lui ou moi.
Pardonnez moi mon Père
Unité mobile 2 à Centrale,
Car j’ai péché.
On a une collision en chaîne sur l’A465, entre Cwmbran et Cylgoch
Mon Père, c’était lui ou moi,
Mon Père, pouvons nous remonter le temps ?
Ambulance, terminé.
Je ne voulais pas faire tomber le bloc de béton.
Centrale Roger, le temps est imparti, terminé.
Benny tournait le bouton de sa radio Ondes Courtes
Il voulait tellement parler aux gens,
Il voulait sa propre émission.
Branché sur Moscou, branché sur New-York,
Il écoute parler ce gamin gallois
Comme au bon vieux temps,
C’était le bon vieux temps.
L’animateur de radio : pensez-vous vraiment que les terroristes iraniens auraient pris des Américains en otage si Ronald Reagan était président ? Pensez-vous vraiment que les Russes auraient envahi l’Afghanistan si Ronald Reagan était président ? Pensez-vous vraiment que des dictateurs militaires de troisième zone riraient à la barbe de l’Amérique et brûlerait avec mépris notre drapeau si Ronald Reagan était président ?
Un citoyen engagé : Ouais, ça se pourrait bien !
L’otage : Nous, en tant que groupe, nous voulons vraiment implorer le Président Reagan et nos concitoyens américains de réfréner toute forme d’actes militaires ou violents qui viserait à nous atteindre, que ce soit dans un but noble ou héroïque, pour sauvegarder notre liberté.
Un citoyen engagé : Oui, bien sûr ! Mais ce serait vraiment dangereux pour vous, Cassidy.
L’acolyte plein d’espoir : je pense que vous ne connaissez pas Hopalong Cassidy, mon cher. L’aventure c’est son pain, l’excitation et le danger son beurre, et c’est pourquoi pour lui, c’est de la tarte à la crème.
Jim : Le rock, c’est en direct sur KAOS, où le rock nous sort du chaos et nous écoutons une chanson intitulée « The Powers That Be ».
THE POWERS THAT BE – Les huiles
Les huiles,
C’est comme dans un match difficile,
Il n’y a pas de règles,
Les uns gagnent, les autres perdent.
Ils peuvent mourir pour être libres.
Les huiles,
Ils sont comme une Cadillac à l’épreuve des bombes,
Air conditionné, robinets en or,
Support d’armes à feu sur la banquette arrière,
Enjoliveurs en platine,
Ils choisissent les chevaux pour la course,
Ils sont les forces vives du marché,
Belle voiture, Jack !
Ils aiment l’ordre, le maquillage, les feux de la rampe,
Les jeux télévisés, les rodéos, les rivalités de stars, la télé,
Ce sont des personnes influentes.
Quand tu les voies arriver,
Mieux vaut partir en courant,
Mieux vaut rentrer chez toi.
Sœurs de la miséricorde, rejoignez vos frères,
Arrêtez ce feuilleton tout de suite,
Ils disent que les sans-dents deviennent impitoyables,
Rentrez chez vous, c’est mieux.
Rentrez chez vous.
Les huiles,
Ils aiment bien les plaisirs, les astuces, la carotte et le bâton
Ils aiment bien provoquer la crainte et le dégoût,
Les vêtements en peau de mouton,
Et les vans de couleur noire.
Les vans de couleur noire, les plans d’urgence,
Ils aiment bien la mort ou la gloire,
Ils sont friands de bonnes histoires,
Ils sont friands de bonnes histoires.
Sœurs de la miséricorde, rejoignez vos frères,
Arrêtez ce feuilleton tout de suite,
Ils disent que les sans-dents deviennent impitoyables,
Rentrez chez vous, avant qu’il ne soit trop tard.
Rentrez chez vous, c’est mieux.
SUNSET STRIP – Le coucher de soleil
J’aime bien la compagnie de mon oncle Dave,
Et j’aime bien jouer avec son super dogue allemand,
Mais je ne suis pas dans mon élément,
Je me sens étranger, et bizarre, comme décalé.
J’aime bien me balader dans la voiture de mon oncle,
Sur la place, où paradent toutes les jolies filles,
Les célébrités et où les paparazzi jouent
Les Charles Atlas en envoyant du sable dans les visages.
Je suis assis dans le canyon, dos à la mer,
Un dragon rouge sang sur un fond vert
Me rappelle de rentrer
De retourner à Black Hills
Ooh, ooh, Billy, rentre chez toi.
Billy est à la recherche de sa terre natale
Il navigue entre les stations avec le numéro en tête
Il arrive à capter une voix masculine sur les ondes courtes.
Billy compose le numéro de Jim au téléphone,
Il s'agite en attendant que Jim réponde,
Allez mon ami, réponds moi s’il te plaît
La terre de mes pères me rappelle à elle,
Et je suis assis dans le canyon, dos à la mer,
Un dragon rouge sang sur un fond vert
Me rappelle de rentrer
De retourner à Black Hills
Ooh, ooh, Billy, rentre chez toi.
Reviens.
Il est assis dans le canyon, dos à la mer,
Il voit un dragon rouge sans sur un fond vert
Il entend une voix masculine qui chante
Billy, rentre chez toi, reviens.
Un type bizarre de Californie : Je n’aime pas le poisson
Jim : vous êtes en direct sur Kaos, depuis Los Angeles.
Un type bizarre de Californie : je n’aime pas le poisson.
Jim : d’accord, on a compris. Avez-vous une question ?
Un type bizarre de Californie : les coquillages, les guppies, le saumon, les crevettes, le crabe, le homard, la limande .. Je déteste le poisson, mais je crois que ce que je déteste le plus, c’est le poisson frais, comme la truite. Je déteste la truite fraiche. Le poisson que je déteste le plus, mon préféré, c’est la sole. Tu ne peux pas regarder ses yeux, la sole n’a pas d’yeux.
Jim : Oh non !
Autant être chez moi avec mon singe et mon chien !
Jim: Merci.
Autant être chez moi avec mon singe et mon chien !
J’aimerais bien être chez moi avec mon singe et mon chien …
Jim : ils s’en foutent. La ferme. Envoyez la chanson.
HOME – Comme à la maison
Ce peut être à Jérusalem ou au Caire,
Ce peut être à Berlin, ou à Prague,
Ce peut être à Moscou, ou à New York
Ce peut être à Llanelli ou à Warrington,
Ce peut être à Varsovie, ou à Moose Jaw,
Ce peut être à Rome,
Tout le monde a un endroit qu’il considère comme chez lui.
Quand ils se surprotègent,
Que la plus petite intrusion est mise sur le compte des dépenses,
Te rendras tu dans les salons de l’aéroport ?
Accepteras tu ton statut de seconde classe ?
Une nation de serveuses et serveurs ?
Mélangeras tu leurs martinis ?
Resteras tu tranquille,
Ou bien prendras tu le maquis ?
Ce peut être de l’argile, ou du sable,
Ce peut être le désert,
Ce peut être le tracé d’une terre arable,
Ce peut être une maison, une boutique de quartier,
Ce peut être une cabane au détour d’une rivière,
Ce peut être quelque chose que ton aïeul t’a transmis,
Ce peut être quelque chose que tu as construit de tes mains,
Tout le monde a un endroit qu’il considère comme chez lui.
Quand les cowboys et les arabes se seront jetés dessus à midi
Dans l’atmosphère fraîche et poussiéreuse des Instances de la ville
Resteras tu un spectateur passif
Des dictateurs du marché ?
Te retireras tu discrètement
En gardant ton oreille collée à la porte de la salle du Conseil ?
Entendras tu lorsque le lion en toi rugira ?
Prendras tu le maquis ?
Pourras tu supporter tout ça ?
Entendras tu lorsque le lion en toi rugira ?
Ce peut être ton père, ou ta mère
Ce peut être ta sœur, ce peut être ton frère
Ce peut être un étranger, ce peut être un Turc
Ce peut être un cycliste qui cherche du travail, Norman
Ce peut être un roi, ce peut être Aga Khan
Ce peut être un vétéran vietnamien sans bras et sans jambes
Ce peut être un saint, ce peut être un pécheur
Ce peut être un perdant, ce peut être un gagnant
Ce peut être un banquier, ce peut être un boulanger
Ce peut être un Laker, ou un Kareem Abdul Jabar
Ce peut être la voix masculine d’un chœur,
Ce peut être un amant, ce peut être un combattant,
Ce peut être un poids lourd ou ça peut être plus léger
Ce peut être un estropié, ce peut être un monstre,
Ce peut être un rital, un asiat’ ou un hurluberlu,
Ce peut être un flic, ce peut être un voyou
Ce peut être une famille qui vit à dix dans une pièce, qui vit sur des aides,
Ce peut être nos dirigeants dans leurs tombeaux de béton,
Avec leur bouffe en conserve et leurs cuillères en argent.
Ce peut être le pilote avec Dieu à ses côtés
Ce peut être le gamin au milieu d’un paysage de bombes
Ce peut être un fanatique, un terroriste,
Ce peut être un dentiste, un psychiatre,
Ce peut être quelqu’un d’humble, quelqu’un de fier,
Ce peut être un visage dans la foule
Ce peut être le soldat en cravate blanche,
Qui tourne la clé malgré tout.
C’est la fin du chat et de la souris
Qui résidaient dans la maison
Où les rires raisonnaient et où les larmes étaient versées,
La maison que Jack a construite.
Où les rires raisonnaient et où les larmes étaient versées,
La maison que Jack a construite.
Bang, bang, boum, boum,
Un pouce ganté de blanc, Seigneur, que ta volonté soit faite
Sa mère disait qu’il avait toujours été un bon garçon,
Qu’il remplira son devoir quand il sera plus grand
Oui, tout le monde a un endroit qu’il considère comme chez lui.
FOUR MINUTES – Quatre minutes
Billy : Quatre minutes au compteur
Jim : O.K.
Billy : Ils ont appuyé sur le bouton, Jim.
Jim : Ils ont appuyé sur le bouton Billy, quel bouton ?
Billy : Le gros bouton rouge
Jim : Tu veux dire LE bouton ?
Billy : Au revoir, Jim.
Jim : Au revoir !
Oh oui. Ce n’est pas un aurevoir, c’est un adieu, ah ah !
Vous êtes sur KAOS, par une belle journée embaumée de l’été du sud de la Californie. J’ai bien dit embaumée, j’aurais pu dire embombardée, ha ! ha ! OK. Je m’appelle Jim et vous écoutez Radio Kaos. Il nous reste quatre minutes, alors autant les remplir judicieusement.
Tout le monde connaît quelqu’un qu’il considère comme son refuge.
Allons du côté de Dodger Stadium. C’est la fin du septième match, les Dodgers mènent par trois points à zéro sur les Giants, et pour ceux qui veulent aller faire du surf demain, dommage.
(Le téléphone sonne). Je me sens un peu perdu ici pour vous dire toute la vérité …Ok, bon. Mesdames et messieurs, si les infos que nous avons sont exactes, ça pourrait bien être ça. Billy, si tu m’écoutes, alors fais moi signe.
Après un accident d’avion échappé de justesse,
Tu jures que tu ne prendras plus jamais l’avion.
Après le premier baiser au réveil,
Tu jures que tu ne rompras plus jamais.
Et quand tu viens juste de griller un feu rouge,
Tout tremblant sur ton siège sous les lumières de la rue,
Tu te fais la promesse que plus jamais tu ne conduiras alcoolisé.
Parfois j’ai l’impression de rentrer chez moi.
Tu jures que plus jamais tu ne laisseras les choses passer,
Parfois, la pluie et la neige me manquent
Et que tu ne suivras plus jamais la ligne du parti
Et quand souffle le vent d’est,
J’ai parfois l’impression que je rentre à la maison.
Jim : Billy, si tu nous écoute, alors appelle nous.
Le californien bizarre : la sole n’a pas d’yeux.
Molly : Adieu petit espion du ciel. On dit que les caméras ne mentent pas.
Suis-je heureux ? Suis-je triste ? Suis-je une bonne ou une mauvaise personne ?
Billy, si tu nous écoutes, alors appelle nous.
La sole n’a pas d’yeux, la sole n’a pas d’yeux.
Billy : Dix, neuf, huit, sept.
Margaret Thatcher : Notre propre agent de dissuasion indépendant expert en force nucléaire nous a aidé à maintenir la paix
Billy : Six, cinq, quatre, trois.
Un auditeur lambda : Vous avez un job
Billy : Deux, un.
Margaret Thatcher : Pendant presque quarante ans.
Jim : Au revoir Billy.
THE TIDE IS TURNING – Le vent tourne
J’ai toujours pensé que le monde était monotone
J’ai rarement jeté mon chapeau dans la foule
Je pensais avoir épuisé mon quota d’espoir.
Je regardais les enfants endormis,
A la lueur de leur lampe Donald Duck
Et je me suis fait peur à la pensée
D’imaginer mes petits partir en fumée.
Mais, le vent tourne,
Le vent tourne.
Ce satellite qui fonce dans la nuit sans fin,
Et qui ne sert qu’aux tirs sur la lune et à la lutte mondiale,
Bon Dieu ! Imagine ce qui est en jeu !
Qui est le plus fort, qui est le meilleur,
Qui a les meilleures cartes en main, l’Est ou l’Ouest,
C’est ça la merde qu’on apprend à nos enfants.
Mais, le vent tourne,
Le vent tourne.
Voilà que le satellite a dévié de sa trajectoire
Car ce samedi soir
Les ondes étaient pleines de compassion et de lumière
Et que son cœur de silicone s’est réchauffé à la vue
D’un milliard de bougies allumées
(Ooh, le vent tourne, le vent tourne).
Le vent est en train de tourner, Billy
Je ne dis pas que la bataille est gagnée
Mais, samedi soir, tous les enfants du soleil
Ont arraché l’épée de la technologie des mains des seigneurs de la guerre
Ooh, le vent tourne,
Le vent tourne.
Le vent tourne, Sylvester.
(En code morse) : « Ça y est !
Le passé est désormais révolu mais vous n’êtes pas seuls
Ensemble, nous combattrons Sylvester Stalone
Nous n’allons pas nous laisser entraîner dans sa Mer du Sud de la Chine,
Avec ses conneries machistes et cette médiocrité ».