Album Radio Ethiopia

ASK THE ANGELS – Demande aux anges

 

Bouge-toi !

Demande aux anges à qui ils s’adressent.

Va demander aux anges si c’est à toi qu’ils s’adressent.

Demande aux anges, quand ils arrivent,

Qui peut bien être cette personne.

Et je sais que toi aussi tu ressens la même chose

Tu vois, je sens qu’il s’immisce dans les entrailles de la terre

Et je sais que tu veux en être

Cet appel, c’est pour faire la guerre, trésor

Et c’est violent, violent …

Tout le monde ressent la même chose

Cette sensation, tu la connais

Et elle grandit de jour en jour

Tout le monde veut en être

Et, bébé, je te montrerai comment faire.

Je sais que c’est difficile parfois

Car tu dois toquer à la porte du ciel

Je sais que c’est difficile parfois

La guerre mondiale est le cri de guerre,

Et c’est violent, c’est violent ….

De par le pays et à travers champs,

Je le vois écris à travers le ciel

Les gens surgissent de la grande route

Et la guerre mondiale est le cri de guerre

Et c’est violent, c’est violent …

Armageddon, c’est acquis

Nul sauveur, nul geôlier ne peut me le prendre.

Le monde finissant, ce n’est que le début.

Et le rock, c’est ce pour quoi je suis faite.

Et c’est violent, violent ….

Demande aux anges s’ils comment à bouger

Ils arrivent en masse de L.A.

Demande aux anges s’ils commencent à groover

En brillant tels des armures et c’est maintenant

C’est violent, violent, violent, violent ….

 

AINT’IT STRANGE – Comme c’est étrange

 

Ah, l’amour, c’est si doux, si pur

L’amour, c’est une chose qu’on doit endurer

Oh, puissant est le royaume de Zion.

Hail, hail !

Au centre de Vineland, se trouve une grande maison

Les filles sont en robes blanches, les garçons sniffent une substance blanche

Oh, tout le monde y est le bienvenu

Ils entrent, ils implorent, et ils rampent à terre

Tu sais que, dès  que tu me regardes

Ma trance ne cesse jamais ? 
N’est-ce pas étrange ?

N’est-ce-pas étrange ?

Viens me rejoindre, je t’en implore

Je te rends impur, viens m’explorer

Oh, tu sais que tout le monde est le bienvenu ?

Ils entrent, ils implorent, et ils rampent à terre

Tu sais que, dès  que tu me regardes

Ma trance ne cesse jamais ? 

N’est-ce pas étrange ?

N’est-ce-pas étrange ?

Qui es-tu, en vérité ?

Moi, qui je suis ?

Ooh, da-oh-da-oh-da-oh-da-oh-da-oh-da

Au centre de Vineland, se trouve une grande maison

Les filles sont en robes blanches, les garçons sniffent une substance blanche

Oh, tout le monde y est le bienvenu

Ils entrent, ils implorent, et ils rampent sur le sol

Tu sais que, dès que tu me regardes

Ma trance ne cesse jamais ? 

N’est-ce pas étrange ?

N’est-ce-pas étrange ?

Est-ce que tu te rends au temple ce soir ?

Oh non, je ne pense pas, non.

Tu ne viens pas avec moi au palais des réponses, Marie ?

Oh non, je ne pense pas, non.

Tu vois, quand ils m’offrent le livre d’or

Je sais que c’est du platine qui va bientôt apparaître

Et quand je regarde au fond de ton temple

C’est comme se retrouver à l’intérieur de n’importe quel être humain

Et quand il pointe son doigt vers moi

Je change de direction

Je me retrouve dans une autre dimension

Je suis dans une autre dimension. 
Oh, mais je ….

Je tourne, je tourbillonne, j’éclabousse.

Je sens la fièvre

La main de Dieu, et je me mets à tourner très vite

Vite, de plus en plus vite

Et j’ai la tête qui tourne, je suis dans les vapes.

Comme un derviche (étrange)

Allez, allez, ça continue.

Allez, ça continue (étrange), je me retrouve ailleurs

Oh, là où je vais, c’est une autre dimension

(Je suis dans une autre dimension), je bouge …

(Je suis dans une autre dimension), je bouge …

(Je suis dans une autre dimension), je bouge …

Oh-oh-oh (un, deux, trois, quatre).

C’est étrange, étrange.

Vas-tu au temple ce soir ?

Oh non, je ne pense pas.

On ira à la pagode

Viens au palais des réponses avec moi, Marie

Oh non, je ne crois pas, non.

Tu vois, quand ils m’offrent le livre d’or

Je sais que c’est du platine qui va bientôt apparaître

Et quand je regarde au fond de ton temple

C’est comme se retrouver à l’intérieur de n’importe quel être humain

Et quand il pointe son doigt vers moi

Je change de direction

Je me retrouve dans une autre dimension

Je me retrouve dans une autre dimension. 

POPPIES - Pavots

 

Il se réjouit de m’aimer, mais, voyez-vous,

Je ne sais pas quoi lui dire, je ne sais pas.

Je les ai entendu à la radio, ces mauvaises nouvelles,

Je l’ai entendue à la radio, cette info.

Quand elle obtient quelque chose, on comprend

Qu’elle a pris quelque chose à laquelle elle n’est pas habituée.

Down, down, les pavots
Down, down, les pavots

Cachée dans un coin, je vais marquer des points.

Elle a envie de quelque chose, elle est d’humeur.

Elle a envie de quelque chose, moi j’en veux davantage

Sans ça, je me sens triste, triste.

Down, down, les pavots
Down, down, les pavots

Cachée dans un coin, je vais marquer des points.

Il/elle détient quelque chose que je vais me procurer

Quand je veux quelque chose, j’en veux toujours plus

Je l’ai entendu à la radio, je ne peux rien y faire.
Je me sens en phase, je suis une femme et un individu

J’ai envie de planer, de l’entendre à la radio, j’ai envie de l’entendre,

J’ai envie de marquer des points

Je veux l’entendre à la radio.

J’en ai, mais j’en veux encore.

Je l’ai entendu à la radio,

Pas besoin de se coucher sur la route

Ce soir, je vais faire un tour

J’en ai, mais j’en veux encore.

Elle n’en aura plus besoin.

Elle est tendue, étalée au soleil,

Et en mille morceaux comme peut l’être un pays

Mais  il a pourtant retiré  son doigt délicatement

Tout est humide et gras

Leurs fleurs de taille moyenne

On l'a couchée sur la table

Connectée à l’inhalateur

Et l’aiguille bougeait comme une folle

Elle était, elle était complètement immobile

C’était comme peindre un vase.

Elle était là, allongée, et le gaz se propageait

A travers toute la colonne vertébrale,

(J’en veux encore)

La cavité anale, la boîte crânienne

(J’en veux encore)

C’était vraiment super, mec

Le gaz s’est propagé dans sa colonne vertébrale

Avec les symptômes d’une maladie voluptueuse

Avec une vapeur verte, qui lui fit voir la lumière.

Elle en veut encore.

Y en avait-il dans le placard ?

Elle s’y dirige, la repère,

La prit et en redemande.

Pour moi, il n’y a pas d’arrêt aussi intéressant que le 12ème

Tant de siècles m’appellent

Et je tourbillonne, je remonte le temps

Regarde-les, ils disent que tu vas trop haut

Et je nage entre deux eaux.

Je l’ai entendu à la radio, sur ma putain de radio.

Je l’ai entendu à la radio, je l’ai entendu à la radio

Une sensation de long et pur extase
La restriction s’est mise à excréter, s’est mise à excréter,

Un exaltant puits sans fond.

Eh Sebha, eh Salomé, eh Vénus, qui éclipsez mon chemin

Son vaisseau, chaque femme est un vaisseau, est évasive, est aquatique

Tout le monde est extase d’argent, disque de platine tourbillonnant. 

 

PISSING IN A RIVER – Pisser dans une rivière

 

Pisser dans une rivière, et la regarder grandir

Des doigts tatoués se dérobent à moi

Des voix, des voix qui hypnotisent

Des voix, des voix qui attirent à elles la mer

Reviens, reviens, reviens …

Le rayon d’une roue, le bout d’une cuillère

L’entrée d’une grotte, je suis une esclave, je suis libre

Quand reviens-tu ? Bientôt, j’espère.

Des doigts, des doigts qui t’encerclent.

Viens (reviens), viens (reprends-moi)

Viens (reviens), viens, viens,

Viens (reviens), viens, viens, (reprends-moi), viens

Viens (reviens), viens, reviens pour moi.

Mes entrailles sont vides, elles excrètent son âme

Que puis-je t’offrir d’autre ? Je l’ignore chéri.

Que puis-je t’offrir de plus pour faire grandir cet amour ?

Ne me tourne pas le dos, je te parle.
Dois-je poursuivre un chemin aussi tortueux ?

Dois-je ramper, vaincue et offerte ?

Dois-je errer le long d’une rivière ?

La royale, le trône, la rivière de mes larmes

Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait pour toi

Je donne ma vie pour toi

Tous mes actes, je les fais pour toi

Et pour toi à présent, je suis un aimant.
Et maintenant ? Tu vas me quitter

Et maintenant ? Tu n’as plus besoin de moi

Et maintenant ? Je ne peux pas vivre sans toi

Et maintenant ? Je n’ai jamais douté de toi

Et maintenant ? Et maintenant ?

Et maintenant ? Et maintenant ?

Dois-je poursuivre un chemin aussi tortueux ?

Dois-je ramper, vaincue et offerte ?

Dois-je errer le long d’une rivière ?

Et maintenant ? Et maintenant ?

Et maintenant ?

C’est comme si je pissais dans une rivière.

PUMPING (MY HEART) – Cogne (mon cœur)

 

Je te regarde tourbillonner là-haut

Au milieu de mon cerveau,

Et tu vas, et tu viens.

Et libre est l’ouragan, oh, je monte au milieu de cet avion

Tu es maintenant au centre de ma douleur

Et mon cœur se met à cogner, je sens mes veines battre à mes poignets

Je suis bouleversée, totalement abandonnée, je t’aime tellement tu sais.

Je m’abandonne totalement.

Je te regarde tourbillonner là-haut

Au milieu de mon cerveau,

Et tu vas, et tu viens.

Et libre est l’ouragan, oh, je monte au milieu de cet avion

Tu dois te battre au milieu du ring

Et mon cœur se met à cogner, je sens mes veines battre à mes poignets

Je suis bouleversée, totalement abandonnée, je t’aime tellement tu sais.

Je m’abandonne totalement.

Je monte au milieu de cet avion
Tu dois te mettre au milieu de mon cerveau

Et mon cœur se met à cogner, je sens mes veines battre à mes poignets

Je n’ai aucun souvenir de mon reflet passé.

Alors je suis libre de ressusciter

Mon cœur se met à cogner, je sens mes veines battre à mes poignets

Je sens mon cœur qui cogne, mon cœur qui cogne …

En entrant dans l’aéroport, en arrivant sur la mer,

En allant dans le jardin, j’ai eu un flux de conscience

Dans la salle de bains, en montant dans un avion,

En allant dans un champ de forces,

Dans mon cerveau,

Et mon cœur, mon cœur …

Abandon total, Abandon total,

Abandon total, Abandon total,

Abandon total, Abandon total,

Je vais jusqu’au centre de l’avion,

Je dois me rendre jusqu’au centre de mon cerveau

Mon cœur, oh ….

 

DISTANT FINGERS - Des doigts à distance

 

Quand, quand vas-tu atterrir ?

Quand, quand vas-tu revenir ?

Je sens, je sens mon cœur qui te fait grandir

Toi, et tes bras d’étranger.

Tous mes rêves terrestres sont ébranlés

Je suis si fatiguée, je m’en vais.

Emmène-moi pour l’éternité, peu importe

Bien ancrée sur ton bateau.

Oui, reviens sur terre.

Je t’en prie, reviendras-tu ?

Je sens et je vois tes lumières bleues qui te font clignoter

Toi, et tes bras d’étranger.

Aux confins de la forêt, je tourne sur moi-même comme je le faisais enfant

Je lève mes yeux vers le ciel, à ta recherche 

Oh, tu sais, j’irais n’importe où

Car avec toi, avec toi, aucune étoile n’est jamais trop loin.
Oui, reviens sur terre.

Je t’en prie, reviendras-tu ?

Je sens et je vois tes lumières bleues qui te font clignoter

Toi, et tes bras d’étranger.

Tous mes rêves terrestres sont ébranlés

Je suis si fatiguée, je m’en vais.

Emmène-moi pour l’éternité, peu importe

Bien ancrée sur ton bateau.

Reviens sur terre, reviens sur terre

Oh, je t’attends, je t’attends, je t’attends

J’attends que tu m’amènes là-haut

Que tu m’attrapes par mon dos étoilé

A distance, avec tes doigts

Oh, je t’attends, je t’attends, je t’attends.

 

RADIO ETHIOPIA/ABYSSINIA

Radio Ethiopie/Abyssinie

 

Je vais t’envoyer un télégramme

J’ai des informations pour toi

Je vais t’envoyer un télégramme

Je vais l’envoyer aux confins de ton cœur

Aux confins de ton cœur il y a un levier

Aux confins du centre de ton cerveau il y a un interrupteur

Aux confins du centre de ta chair tu es intelligent

Oh, chéri, c’est dans une pute que tu as trouvé ton alter égo
Aux confins d’un cœur,

Aux confins d’un cœur ….
Il n’y aura pas de famine dans mon existence

Je fais corps avec les habitants des collines

Les habitants d’Ethiopie

Votre opium est l’air que vous respirez

Tous ces buissons de menthe qui vous entourent

Sont ce qu’il y a de mieux pour votre système

Faites table rase

Débarrassez-vous de ces particules animales

Débarrassez-vous de cet épais chantage de l’éléphantiasis

Séparez le bon grain de l’ivraie

Faites demi-tour et oh, Seigneur,  

Quand je vois Brancusi

Et ses yeux à la recherche d’espaces abstraits et infinis à la radio

Ces mains rudes de sculpteur

A présent agrippées au manche d’une Duo Sonic

Je jure qu’aucun bon mot ne pourra me faire vaciller

Regarde-moi, regarde le monde autour de toi

Jésus, je déteste rire, mais je ne peux pas croire

Que j’y attache autant d’importance,

Tout émerge, alors je touche.

Même avec une petite âme, tout est possible

Je t’ai toujours méconnu

Comment puis-je me sentir aussi minable

Je ne suis pas en condition de faire ce que je dois faire

Le premier chien venu pourrait te le dire

Car toi, tu penses que tu fais ce que tu dois faire

Mais moi, je crois dur comme fer que

Tu vas me réserver une place à bord du premier cargo

Un passage sur le premier cargo

Alors je pourrai me tirer d’ici

Et retourner chez moi, en Abyssinie

Je m’en vais aux confins de la vallée

J’apprécierais que tu tombes sous le charme de l’Oiseau dans l’Espace de Brancusi

La mallette du sculpteur a été remplacée par le manche d’une guitare

Ces jours-ci, chaque fois que je vois ton visage

Je finis par me réveiller.