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Les titres
Changes - Oh, You, Pretty Things - Eight-Line Poem - Life On Mars ? - Kooks - Quicksand - Fill Your Heart - Andy Warhol
Song For Bob Dylan - Queen Bitch - The Bewlay Brothers
CHANGES - Des changements
J’ignore encore ce que j’espérais
Et ma vie traversait à toute vitesse
Des millions de voies sans issue.
Chaque fois que je pensais avoir atteint mon but
Le goût de la réussite ne semblait pas si doux.
Alors j’ai fini par me regarder en face,
Mais je n’ai jamais pu saisir la façon
Dont les autres voyaient l’imposteur,
Je suis bien trop impatient pour essayer.
Ch-ch-ch-ch-changements, (j’affronte l’inconnu)
Ch-ch-ch-ch-changements (je n’ai pas envie d’être plus riche)
Ch-ch-ch-ch-changements, (j’affronte l’inconnu)
Ch-ch-changements, je dois juste être différent.
Le temps peut me changer,
Mais je ne peux pas remonter le temps.
Je regarde les ondulations changer de volume
Sans jamais quitter le ruisseau de cette tiède impermanence
Les jours flottent à travers mes yeux
Et pourtant, ils ne changent jamais.
Et ces enfants sur lesquels on crache,
Quand ils essaient de changer leurs mondes,
S’immunisent contre nos concertations.
Ils savent très bien ce qu’ils traversent.
Ch-ch-ch-ch-changements, (affronte l’inconnu)
Ch-ch-changements, ne leur dis pas de grandir pour s’en sortir
Ch-ch-ch-ch-changements, (affronte l’inconnu)
Ch-ch-changements, vous n’avez pas honte ?
Vous nous avez mis dedans jusqu’au cou
Le temps peut me changer
Mais on ne peut pas remonter le temps.
C’est une étrange fascination, elle me fascine.
Je règle mon pas sur le rythme des changements
Ch-ch-ch-ch-changements, (j’affronte l’inconnu)
Ch-ch-changements, oh, méfiez-vous, les rockeurs !
Ch-ch-ch-ch-changements, (j’affronte l’inconnu)
Ch-ch-changements, la vieillesse va très vite vous rattraper
Le temps peut me changer,
Mais je ne peux pas remonter le temps.
Oui, le temps peut me changer,
Mais je ne peux pas changer le temps.
OH, YOU, PRETTY THINGS
Oh, vous, les jolies choses
Réveille-toi, tête endormie
Habille-toi, secoue ton lit
J'ai mis une bûche neuve dans la cheminée
J’ai préparé le petit déjeuner et du café.
Je regarde par la fenêtre et je vois
Un trou dans le ciel et une main qui se tend vers moi
Tous les cauchemars surgissent aujourd’hui
Et ils semblent bien disposés à s’installer.
Où en sommes-nous ?
Il n’y a pas de place pour moi, pas de plaisir pour toi.
Je pense à un monde en devenir,
Où les livres sont découverts par les Golden Ones,
Ecrits dans la douleur, écrits dans un émerveillement apeuré
Par un homme troublé qui s’est demandé
A quoi on travaille ici-bas.
Tous ces inconnus sont arrivés
Et ils ne semblent pas disposés à s’en aller.
Oh Vous, les Jolies Choses (Oh Vous les Jolies Choses)
Qui rendez dingues vos parents
Oh Vous, les Jolies Choses (Oh Vous les Jolies Choses)
Qui rendez dingues vos parents
Je vous le dis clairement
Vous ouvrez la voie à l’Homo Superior
Regardez vos enfants
Regardez leurs visages parés de rayons dorés
Ne vous y trompez pas, ce sont bien les vôtres
Ils sont les prémisses d’une race émergeante
La Terre est une garce
Notre actualité est finie
Homo Sapiens l’a surexploitée
Tous ces inconnus sont arrivés
Et ils ne semblent pas disposés à s’en aller.
Oh Vous, les Jolies Choses (Oh Vous les Jolies Choses)
Qui rendez dingues vos parents
Oh Vous, les Jolies Choses (Oh Vous les Jolies Choses)
Qui rendez dingues vos parents
Je vous le dis clairement
Vous ouvrez la voie à l’Homo Superior.
EIGHT-LINE POEM – Le poème de huit lignes
Le cactus plein de tact, près de ta fenêtre,
Sonde la prairie de ta chambre,
Le mobile tourne en se cognant,
Clara met sa tête entre ses pattes,
Les boutiques sont ouvertes à l’Ouest de la ville,
Tous les cactus trouveront-ils un foyer ?
Mais la clé qui ouvre vers la ville
Est dans le soleil qui pointe les branches vers le ciel.
FILL YOUR HEART – Remplis ton cœur
Remplis ton cœur d’amour dès maintenant
Ne fais pas le jeu du temps
Les choses du passé
N’ont existé que dans ta Tête
Que dans ta Tête, oublie-la ta Tête
Et tu seras libéré
C’est écrit sur les murs
Oui, libéré et, si tu le veux vraiment, tu peux tout savoir.
Souviens-toi que les amants ne sont jamais perdants
Car ils sont dépourvus de toute pensée impure
Et de pensées malsaines.
La douceur lave l’âme
L’amour nettoie la tête
Et libère, te rend libre.
Oh, le bonheur arrive,
Les dragons ont saigné
La douceur est partout
La peur n’est que dans ta Tête
Rien que dans ta Tête
Alors oublie-la, ta Tête
Et tu seras libéré
C’est écrit sur les murs
Oui, libéré et, si tu le veux vraiment, tu peux tout savoir.
Souviens-toi que les amants ne sont jamais perdants
Car ils sont dépourvus de toute pensée impure
Et de pensées malsaines.
La douceur lave l’âme
L’amour nettoie la tête
Et libère, il te rend libre.
Libre, libre ….
LIFE ON MARS ? – La vie sur Mars ?
C’est une sale petite affaire
Pour cette fille aux cheveux ternes.
Sa mère lui hurle « NON » !
Et son père lui a dit de partir.
Mais son amie est introuvable
Alors elle traverse son rêve englouti
Pour s’assoir face à la meilleure vue
Et s’accroche à cet écran d’argent.
Mais le film est d’un ennui affligeant
Car elle l’a déjà vécu des dizaines de fois
Elle pourrait cracher à la face des abrutis
Qui lui demande de se concentrer sur …
Les marins qui se battent dans la salle de bal
Oh mais regarde-les, ces hommes des cavernes,
C’est le spectacle le plus dingue.
Regarde l’homme de loi
Qui tabasse le mauvais gars
Oh mais je me demande s’il se rend compte
Qu’il est dans l’émission qui se vend le mieux !
Y-a-t-il une vie sur Mars ?
C’est sur le front soucieux de l’Amérique
Que Mickey Mouse est devenu une vache.
Les ouvriers font grève pour la gloire
Car Lennon fait encore recette
Regarde ces hordes de millions de souris
D’Ibiza à Norfolk Broads
Rule ! Brittania ! dépasse les frontières
Pour ma mère, mon chien et les clowns
Mais le film est d’un ennui affligeant
Je l’ai déjà écrit des dizaines de fois
Et il va encore se répéter
Quand je lui demanderai de se concentrer sur …
Les marins qui se battent dans la salle de bal
Oh mais regarde-les, ces hommes des cavernes,
C’est le spectacle le plus dingue.
Regarde l’homme de loi
Qui tabasse le mauvais gars
Oh mais je me demande s’il se rend compte
Qu’il est dans l’émission qui se vend le mieux !
Y-a-t-il une vie sur Mars ?
KOOKS – Les dingos
Vas-tu rester dans notre histoire d’amour ?
Si tu restes, tu n’as pas à t’inquiéter,
Car on croit en toi.
Bientôt tu seras grand, alors tente ta chance
Avec un couple de Dingos
Qui s’accrochent à la romance.
Vas-tu rester dans notre histoire d’amour ?
Si tu restes, tu n’as pas à t’inquiéter,
Car on croit en toi.
Bientôt tu seras grand, alors tente ta chance
Avec un couple de Dingos
Qui s’accrochent à la romance.
Nous avons acheté plein de choses
Pour te tenir au chaud et au sec
Ainsi qu’un vieux berceau rigolo
Dont la peinture ne veut pas sécher.
Je t’ai acheté une paire de chaussures,
Une trompette dans laquelle tu peux souffler
Et un livre des règles
De ce qu’il faut répondre aux gens
Qui te critique,
Car si tu restes avec nous, tu vas devenir un doux Dingue toi aussi
Vas-tu rester dans notre histoire d’amour ?
Si tu restes, tu n’as pas à t’inquiéter,
Car on croit en toi.
Bientôt tu seras grand, alors tente ta chance
Avec un couple de Dingos
Qui s’accrochent à la romance.
Et si tu dois aller à l’école
N’oublie pas la façon dont ils ont brutalisé
Ce vieil imbécile.
Ne riposte pas face aux voyous ou aux cadors
Car je ne suis pas du genre justicier en me battant avec les autres papas.
Et si les devoirs te dépriment
On les jettera au feu
Et on ira faire un tour en ville.
Vas-tu rester dans notre histoire d’amour ?
Si tu restes, tu n’as pas à t’inquiéter,
Car on croit en toi.
Bientôt tu seras grand, alors tente ta chance
Avec un couple de Dingos
Vas-tu rester dans notre histoire d’amour ?
Si tu restes, tu n’as pas à t’inquiéter,
Car on croit en toi.
Bientôt tu seras grand, alors tente ta chance
Avec un couple de Dingos.
QUICKSAND – Les sables mouvants
Je me rapproche de l’Aube Dorée
Immergé dans l’uniforme de Crowley
Et de son imagerie.
Je vis dans un film muet
En incarnant le royaume sacré d’Himmler
D’une réalité rêvée.
Je suis effrayée par la solution finale
Qui mène à ce trou déchiqueté
Et je n’ai plus aucun pouvoir
Non, je n’ai plus aucun pouvoir.
Je suis le nom déformé
Dans les yeux de Garbo,
La preuve vivante des mensonges de Churchill.
Je suis la destinée
Je suis déchiré entre la lumière et l’obscurité
Là où d’autres y voient leurs cibles,
Divine symétrie.
Devrais-je embrasser les crochets du serpent,
Ou bien proclamer haut et fort
La mort de l’Humanité ?
Je m’enfonce dans les sables mouvants
De ma pensée
Et je n’ai plus aucun pouvoir.
Je ne crois pas en toi
Je ne suis pas aveuglé par la foi
La connaissance vient quand la mort surgit.
Je ne suis pas un prophète
Ni un homme d’un autre âge
Je ne suis qu’un mortel
Doté du potentiel d’un surhomme.
Je suis vivant.
Je suis attaché à la logique de l’Homo Sapiens.
Je ne peux détacher mes yeux
Du grand salut de cette foi de pacotille.
Si je ne t’explique pas ce que tu dois savoir
Toi, tu peux tout me dire sur le prochain Bardo
Je m’enfonce dans les sables mouvants
De ma pensée,
Et je n’ai plus aucun pouvoir.
Je ne crois pas en toi
Je ne suis pas aveuglé par la foi
La connaissance vient quand la mort surgit.
Je ne crois pas en toi
Je ne suis pas aveuglé par la foi
La connaissance vient quand la mort surgit.
ANDY WARHOL – Andy Warhol
J’aime bien manier la colle à ciment
Être un film sur pieds
Je déguise mes amis juste pour rigoler
Je les vois tels qu’ils sont vraiment.
J’implante un judas dans mon cerveau
Deux autres pence pour essayer
J’aime bien, tel une galerie,
Te mettre tout entier dans mon expo.
Andy Warhol est comme un hurlement
Je l’accroche à mon mur
Andy Warhol, Silver Screen
Je n’arrive pas à les différencier.
Andy qui marche, Andy fatigué,
Andy qui pique un somme,
Je l’attacherai quand il sera bien endormi
Je l’enverrai faire une agréable croisière
Quand il se réveillera en mer
Pour être sûr qu’il pensera à toi et moi
Il pensera à la peinture et à la colle
Voilà une jolie chose bien ennuyeuse pour se distraire.
Andy Warhol est comme un hurlement
Je l’accroche à mon mur
Andy Warhol, Silver Screen
Je n’arrive pas à les différencier.
Andy Warhol est comme un hurlement
Je l’accroche à mon mur
Andy Warhol, Silver Screen
Je n’arrive pas à les différencier.
SONG FOR BOB DYLAN
Chanson pour Bob Dylan
Oh, écoutez-ça, Robert Zimmerman !
J’ai écrit une chanson pour vous
Sur un étrange jeune homme
Qui s’appelle Dylan,
Il a une voix sableuse et gluante,
Ses mots, d’une vengeance tellement sincère,
Qu’ils peuvent nous clouer au sol.
Ils captivent toujours plus d’auditeurs
Et provoquent de la peur chez beaucoup d’autres.
Ah, la voilà, la voilà, la revoilà,
Cette fameuse jeune fille peinte,
Surgie du front d’un génie.
Elle réduit ce monde en mille morceaux,
Et elle devient notre amie.
Mais quelques chansons
Surgies de ton vieux carnet,
Suffiraient à la faire rentrer chez elle.
Tu as laissé ton cœur dans chaque chambre d’étudiant,
Au moins une photo sur mon mur,
Tu t’es assis derrière des millions d’yeux
Et tu leur as montré comment il fallait regarder.
Puis nous avons perdu notre train de pensées,
Toutes les peintures sont les tiennes.
Quand surgissent les tourments
Mieux vaut avoir peur ensemble que seul.
Ah, la voilà …
Ecoutez-moi, Robert Zimmerman.
On ne se rencontrera probablement jamais,
Mais demandez à votre bon ami Dylan
S’il pouvait jeter un coup d’œil
A cette vieille ruelle.
Dites-lui que nous avons perdu ses poèmes,
Même s’ils sont écrits sur les murs.
Redonnez-nous notre unité,
Redonnez-nous notre famille.
Vous êtes le refuge de chaque pays,
Ne nous laissez pas avec leur folie.
Ah, la voilà …..
QUEEN BITCH – La reine des garces
Depuis le onzième étage
J’observe les drag-queens en bas.
Il est là dans la rue,
Et peine vraiment à racoler sœur Flo.
Oh, mon cœur, lui, est au sous-sol
Cette fin de semaine pour moi est déprimante.
Elle espère bien choper
Et je ne peux pas la voir le laisser s’éloigner,
S’éloigner de son cœur,
S’éloigner de son âme
Oh non pas elle !
Elle est si chic dans son satin et ses breloques,
Avec sa redingote et son chapeau abracadabra
Oh, mon Dieu, je pourrais faire mieux que ça.
Elle est une ambassadrice de longue date
Des doux discours, des jeux nocturnes,
Elle est connue dans les clubs les plus sordides,
Pour faire de l’ombre aux dames.
Si elle dit qu’elle peut le faire, alors elle le fait,
Elle n’a jamais de paroles en l’air.
Mais c’est une drag-queen, de celles
Qui aspirent ton rire dans leurs cerveaux.
Elle va l’emmener et le faire s’allonger vite fait
Oui, elle va l’emmener et le faire s’allonger vite fait.
Mais ça pourrait être moi,
Oui, ça pourrait être moi.
Pourquoi je n’ai pas dit, pourquoi je n’ai pas dit
Non, non, non !
Elle est si chic dans son satin et ses breloques,
Avec sa redingote et son chapeau abracadabra
Oh, mon Dieu, je pourrais faire mieux que ça.
Je m’allonge un moment,
Et je fixe le mur de mon hôtel
Oh, ce lit est si froid
Que j’ai l’impression d’être allongé par terre
Oui, je m’allonge un moment
Et je regarde le mur de mon hôtel.
Il est en bas, dans la rue,
Je jette toutes ses affaires dans le hall
Et j’appelle un taxi.
Car l’estomac me serre,
Et j’ai un goût dans la bouche
Qui n’a aucun goût
Mais ça pourrait être moi,
Oui, ça pourrait être moi.
Pourquoi je n’ai pas dit, pourquoi je n’ai pas dit
Non, non, non !
Elle est si chic dans son satin et ses breloques,
Avec sa redingote et son chapeau abracadabra
Oh, mon Dieu, je pourrais faire mieux que ça.
THE BEWLAY BROTHERS – Les Frères Bewlay
Alors voilà toute l’histoire.
Leur façon de s’habiller,
Leur façon de parler,
Menaient à l’improbable
A l’énormité d’un mensonge,
Comme ils l’espéraient.
Et les bien-pensants de demain
Avaient les pieds dans la boue
Et leurs têtes toutes en muscle
Etaient joliment rasées.
Et ils savaient acheter leurs positions avec de l’édulcorant et de l’assurance.
Le monde était sourd
A notre tapage latent.
Dans un soupir, tel un tourbillon dans les rues,
Comme la croute du soleil,
Les Frères Bewlay,
Dans nos ailes qui battent d’un bruit sec,
Qui exhibent des dents de cuivre,
Immenses dans la nuit.
Oh, et nous sommes partis
Flanqués de vos hommes de petite taille
Nous étions si bouleversés
Par votre manque de conclusions.
J’étais la pierre et lui la cire
Il était capable de hurler,
Puis aussitôt se calmer, incroyable !
On faisait peur aux enfants qui s’éloignaient
On usait d’un langage désuet,
Et la poussière circulait dans nos veines, mais oui !
Il était minuit, à la porte de la cuisine
Il y eu comme un visage grimaçant
Sur le sol Cathédrale
Et ce livre sérieux que nous avons écrit
On ne le trouve plus aujourd’hui.
Puis ce fut l’époque du Harcèlement
Pour les Garçons de la Lune,
Nous, les Frères Bewlay
Adossés à la voûte
Style « le Diable habite peut-être ici »
Mais il ne peut pas chanter par-dessus.
Oh, et on a disparu,
Tels de vrais gentils traders
Nous étions si allumés
Que vous nous preniez pour des imposteurs.
A présent nos habits sont sur cintre,
Le ticket est en gage
Le facteur max qui prouvait les faits
A fondu désormais,
Et est brodé au coin de mon oreiller.
Et mon Frère gît dans les Rochers
Il est peut-être mort, peut-être pas,
C’est peut-être toi
Il est Caméléon, Comédien, Corinthien et Caricature
Du genre « Tirer des plans sur la comète »
Les Frères Bewlay,
Dans la plaisanterie et la méchanceté
Les Frères Bewlay,
Dans la béatitude et dans l’indifférence
Dans l’obscurité avide de béquilles
C’est là que nous avons uséC nos marques
Oh, et nous avons disparu
Rois de l’oubli
Nous étions si allumés
Dans le pavillon des esprits égarés.
Je me fais de la place et je me fais un gâteau
J’ai un grand appétit pour mon propre jus
J’enlève mes chaussures et je laisse la porte ouverte
Il se peut que je m’éclipse
Juste pour la journée,
Allez, viens avec moi.