Album Hearts Fall

Les titres

 

Hearts Fall - Cool Wooden Floor - Movie - Lost - Rain - Angels In Snow - Already Home - Skipping Stones - Green Chair 

Another Sad Song - Sugar Beet

 

La traduction est issue des paroles éditées sur le CD original

HEARTS FALL – Les cœurs tombent

 

Quand je t’ai vu la première fois,

J’ai complètement craqué.

Je pensais que tu serais à moi pour l’éternité

Que nous ferions des bébés

Que nous aurions une grande maison en banlieue

Que je t’écrirais des chansons d’amour

Et que tu me trouverais pleine d’esprit.    

Les Cœurs tombent comme la nuit, chaque soir,

Mais l’amour, comme le firmament, disparaît.

Comment deux personnes peuvent-elles autant s’entremêler

Pendant plus de deux ans, et rester comme des étrangers.

Tu es comme les feux d’un carrefour en ville,

Ou comme la peau d’une bulle,

Ton visage ne cesse de changer.

Les Cœurs tombent comme la nuit, chaque soir,

Mais l’amour, comme le firmament, disparaît.

Ce n’est pas que j’ai besoin de ton attention

Je me disais juste que mon amoureux pourrait montrer un peu plus d’affection.

Tu es comme un avion près de la porte d’embarquement,

Je fais la queue pour l’enregistrement.

Mais je ne peux plus continuer, mon chou,

Quitte à louper ma correspondance.

Les Cœurs tombent comme la nuit, chaque soir,

Mais l’amour, comme le firmament, disparaît.

Comment deux personnes peuvent-elles autant s’entremêler

Pendant plus de deux ans, et rester comme des étrangers.

 

Cool Wooden Floor (Four A.M. Love Song, Ode to a Wooden Floor) 

Doux parquet (une chanson d'amour de 4 heures du matin, ode à un parquet)

 

Tendre parquet contre mon dos

Tendre parquet. Au diable le meuble, je ne peux pas m’en occuper.

Tendre parquet, tu me rends folle de toi.

Tendre parquet, au diable la chambre, le salon fera l’affaire.

Quelqu’un a arrêté de faire valser ces murs.

Je n’ai pas dû rester si longtemps couchée.

Mais il doit être tard, car le ciel est d’un bleu plus clair

Et les oiseaux se sont mis à chanter.

Je suis restée debout toute la nuit à me dire

Que mon cœur me fait mal

Et ce n’est pas le bruit de mon verre cassé.

Tendre parquet, j’ai une envie folle de toi,

Tendre parquet,

Screw the stoic shit, give it to me flat.

Quelqu’un a fait cesser les pleurs de ces murs,

Tous ces secrets que je me suis fourrés dans la tête.

Oh non, je me redresse, et je ne suis même pas fatiguée

Je ne peux pas me traîner jusqu’au lit.

Tendre parquet, tu me rends dingue de toi

Tendre parquet, au diable la salle à manger, le couloir fera l’affaire.

 

GREEN CHAIR – Le fauteuil vert

 

Je suis rentrée tard hier soir

J’ai laissé mes affaires dans la voiture

Tu étais en haut, dans le fauteuil vert et tu m’as dit :

« Chérie, tu as du faire longue route ».

Mais comment puis-je faire entrer tous ces morceaux de moi dans ta chambre ?

Comment puis-je rester là, sans bouger, quand j’ai tant à faire ?

J’ai l’impression d’avoir marcher des kilomètres sur le bitume

Et de n’avoir pas touché terre.

Tu me dis de lever les pieds, que j’ai l’air si fatiguée

On dirait que ton âme est à plat

Mais comment puis-je faire entrer tout ce vide dans ta chambre ?

Comment puis-je rester là, sans bouger, quand j’ai tant à faire ?

Tu m’as fait couler un bain

Tu m’as frictionné

Mais la mousse me brûle les yeux et j’ai beau pleurer de plus belle

Je ne me sentirai jamais assez propre.

Mais comment puis-je faire entrer tous ces morceaux de moi dans ta chambre ?

Comment puis-je rester là, sans bouger, quand j’ai envie de te dire que tu m’as manqué ?

Je suis rentrée tard hier soir

J’ai laissé mes affaires dans la voiture

Tu étais en haut, dans le fauteuil vert et tu m’as dit :

« Karyn, je t’aime comme tu es ».

Mais comment puis-je faire entrer tous ces morceaux de moi dans ta chambre ?

Comment puis-je rester là, sans bouger, quand j’ai tant à faire ?

 

MOVIE – Un film

 

Je ne suis pas une poupée de porcelaine

Que l’on jette sur une étagère

Tel un éléphant, tu as surgi dans le magasin

Et tu t’es brisé en mille morceaux.

Et, oh ! quelle horreur, quand tu te changes en monstre.

J’écris des chansons. J’écris une fin heureuse.

On tuera tous les zombies

Et à l’aube, on s’en sortira.

Je ne suis pas une pauvre fille aveugle

Même si souvent je me perds. 

Sous le masque de l’amour, tes mots accusateurs

Tournent en moi comme dans un dédale.

Et, oh ! quelle aventure

Quand tu m’attaches à la balançoire.

J’écris l’espoir. J’écris une fin heureuse 

Dans laquelle on trouve que les bijoux sacrés

Brillent comme l’aube.

Et, oh ! comme c’est drôle

Quand tu me piques avec la fin de ton histoire

Et j’écris ma propre fin, j’écris une fin heureuse.

Où on reste toute la nuit à rigoler et à s’aimer jusqu’à l’aube.

Et, oh ! quel film

Quand tu adores l’actrice principale

Et j’écris des chansons, j’écris une fin heureuse

Dans laquelle on roule du coucher du soleil à l’aube.

 

LOST – Perdue

 

Perdue. Une pièce de vingt-cinq cents est passée

Dans la doublure de la poche trouée de ma veste.

L’étoffe retient la courbe du métal

Je peux du doigt sentir son poids,

Mais je ne peux pas l’attraper.

C’est un jour sans, je suis toute seule.

Ne pars pas, mon amour.

Pourquoi tu me laisses ici ?

Perdue. Ma place au milieu de la page,

C’est un lourd tribut pour moi à payer.

Ecornée, je tourne les pages

Et nettoie la saleté de la cage.

C’est une rage sourde, je ne suis qu’une volonté brisée.

Ne pars pas, mon amour,

Pourquoi tu me laisses encore ?

Seule .. Eh ! J’ai encore de l’espoir chéri.

Ne pars pas mon amour

Pourquoi tu me laisses ici ?

Perdue …

 

RAIN – La pluie

 

Je vais changer mon nom et m’appeler pluie.

Car je préfèrerais me déverser

Que de rester coincée, comme ce matin gris,

Dans le dédale de mes sentiments.

Je vais sortir dans la rue,

Me trouver une alcôve où me cacher

Attendre cet orage et ces éclairs

Et laisser les larmes surgir.

Je marche dehors, je presse le visage contre le ciel,

Il me tombe dessus, il me tombe dessus.

Je vais m’appeler taxi.

Je sortirai de cet état d’attente permanent

De la honte que je ressens quand je ne suis pas libre,

Et je roulerai pour chasser ces sentiments malsains.

Je marche dehors, je presse le visage contre le ciel,

Il me tombe dessus, il me tombe dessus.

Le son du fer blanc, le crépitement sur le toit.

Je glisse dans un sommeil solide et profond.

Je me réveille à la lumière – si éclatante

Que je n’ai plus conscience de l’heure.

Je marche dehors, je presse le visage contre le ciel,

Il me tombe dessus, il me tombe dessus.

Je vais changer mon nom et m’appeler pluie.

Car je préfèrerais me déverser

Que de rester coincée, comme ce matin gris,

Toute ébranlée.

Je vais me faire des amis avec ma honte.

Avec mon chagrin, je sauterai des flaques d’eau,

Et, peut-être que le soleil brillera demain

Je vais changer mon nom et m’appeler pluie.

ANOTHER SAD SONG 

Encore une chanson triste

 

N’essaie pas de me rattraper, je suis en train de tomber.

La tête contre le sol – mon seul ami.

Mon cœur bat tranquillement, il fait écho au deuil.

Petite feuille jaune ; couronne dorée tressée.

Ce doit être encore une chanson triste

Oui, encore une chanson triste.

Sa tendre mélodie m’aide à tenir.

Je défais les bouts et je laisse le bateau naviguer seul

Sur la mer salée – ondes solitaires.

Ma douce poitrine, stylo de fontaine qui coule,

Petit roitelet tacheté, note évanescente.

Ce doit être encore une chanson triste

Oui, encore une chanson triste.

Sa tendre mélodie m’aide à m’accrocher.

 

ANGELS IN SNOW 

Des anges dans la neige

 

Ta peau contre ma peau,

Tes mains glacées qui voyageaient sous mon pull.

J’ai tremblé quand je t’ai laissé entrer.

L’air était glacial, la chaleur me faisait peur.

Les graines dorment sous la couche de neige

Elles survivent, latentes, à travers l’hiver.

Et je n’ai pas envie de me brûler

En sortant trop tôt de mon hibernation.

Les mots sont suspendus à mes lèvres comme des stalactites, des stalactites.

Je me dis : ne sois pas idiote,

Vas-tu tout laisser sortir dans la nuit froide de l’hiver ?

Des anges dans la neige,

Ton sourire aux dents mal alignées.

J’inspire brusquement,

Quand tes lèvres rencontrent mon épaule.

En moi, ce bruit sourd dans mes os,

C’est le dégel du printemps précoce qui fend le lac Ontario.

Je me souviens de cette journée.

J’étais en maillot de bain,

Le visage face au ciel éclatant.

Nos grands lacs, le vent brûlait mes joues.

La luminosité me donnait le vertige

Et j’avais peur de tomber.

Les mots sont suspendus à mes lèvres comme des métaphores.

Je me dis : tu as déjà vécu ça.

Vas-tu tout laisser sortir dans la nuit froide de l’hiver ?

Des anges dans la neige.

 

ALREADY HOME – Déjà chez moi

 

Comme la lueur d’un bateau à l’horizon

Une faible lueur, mais je distingue le jour poindre.

Un petit point qui brille, l’aube arrive.

L’ hiver a été froid et piquant

Mes joues toujours glacées par le vent.

Lumière naissante, bientôt le printemps sera là.

Je me suis finalement retrouvée à l’arrêt de bus,

Tapotant des pieds pour empêcher mes orteils de geler.

Quand je suis arrivée sur le pas de ta porte,

N’ayant pas la clé, je n’ai pas pu entrer.

Il n’y avait personne.

Je pensais qu’on resterait ensemble

Jusqu’à ce que la terre embrasse sa plus longue journée,

Mais la chaleur a dû te faire fondre

Et la sortie fut froide et amère

Mon cœur toujours ardent d’amour

Des nuits d’absence, oui, mais à présent, ça suffit.

Le temps m’a laissé échouée sur le pas de ta porte

Je tapais des pieds,

En accord avec la saison.

Et quand j’ai fini par te voir par la fenêtre,

Je n’ai pas frappé, je ne suis pas entrée.

J’étais déjà chez moi.

Je pensais qu’on resterait ensemble

Jusqu’à ce que la terre embrasse sa plus longue journée,

Mais la chaleur a dû te faire fondre.

L’hiver a été froid et piquant

Mes joues toujours glacées par le vent.

Lumière naissante, bientôt le printemps sera là.

 

SKIPPING STONES – Les cailloux

 

Je vis sous l’eau

J’espère que cette marée va me ramener vers le rivage mais

Je suis faite de coquillages et de matière

Je m’enfonce toujours plus loin

Propulsée par le contre-courant.

Je te vois approcher,

Les orteils enfoncés dans le sable, en déplaçant les cailloux de l’eau salée.

En me disant que peut-être ainsi

J’atteindrai la surface et nagerai jusqu’au rivage.

J’attendais ça depuis si longtemps.

A chacun de mes mouvements

Je fais des bulles en me disant que j’ai cette même impression étrange

D’être déjà venu là, mais

Quand je regarde vers l’horizon

Et que je vois ton visage s’approcher

Je me rappelle pourquoi l’océan aime le rivage.  

Tu te mets à rire

En voyant mes charmes flottants et mes bras en l’air.

Alors tu me dis que peut-être ainsi

J’atteindrai la surface et toucherai le ciel.

J’attendais ça depuis si longtemps.

Ce bulletin météo prévoit des orages

Et je dois me maintenir hors de l’eau.

En me laissant rouler dans les vagues en pleine force

Je vais être secouée par l’orage,

Secouée par l’orage, secouée par l’orage.

Et toi tu commences à rire.

Car tu vois mes charmes flottants et mes bras en l’air.

Alors tu me dis que peut-être ainsi

Non seulement je pourrais apprendre à nager, mais aussi à voler.

J’attendais ça depuis si longtemps.

Et tu t’approches de moi

Les orteils bien campés, tu déplaces les cailloux

Et tu t’approches de moi …

 

 

SUGAR BEET – La betterave

 

J’ai envie de te revoir

L’aube s’est levée trop tôt et a mis fin à la nuit.

Ton amour est sucré comme une betterave

Mais je mentirais si je te disais que tu as été mon seul et unique.

Tu embrasses si bien, tes lèvres sont une lumière

Et les battements de mon cœur, les ailes d’un oiseau qui s’envole.

Mais il existe tant de beaux chants de colombes que ça ferait du mal à l’amour

Si je disais que je ne chanterai plus avec aucun autre.

Et quand je te regarde dans les yeux

Je vois un ciel étoilé vieux d’un million d’années

Et l’amour envahit mon âme.

Et quand je suis avec un autre

Et que son amour brille de mille feux

Mon amour pour toi n’est pas atténué, il brille toujours.

On me dit parfois que je n’ai pas de cœur

On me demande comment je peux ressentir de l’amour tant je suis instable.

Mais parce-que je suis libre d’aller où j’en ai envie

Quand je suis avec toi, tu sais que c’est parce-que je veux être ici.

Et quand je te regarde dans les yeux

Je vois un ciel étoilé vieux d’un million d’années

Et l’amour envahit mon âme.

Et quand je suis avec un autre

Et que son amour brille de mille feux

Mon amour pour toi n’est pas atténué, il brille toujours.

Je te promets que je te serai fidèle

Et que je t’aimerai du plus profond de mon entièreté.

Et quand je te regarde dans les yeux

Je vois un ciel étoilé vieux d’un million d’années

Et l’amour envahit mon âme.

Et quand je suis avec un autre

Et que son amour brille de mille feux

Mon amour pour toi n’est pas atténué, il brille toujours.

J’ai envie de te revoir.

L’aube s’est levée trop tôt et a mis fin à la nuit.

Ton amour est sucré comme une betterave