album Easter
Les titres
Till Victory - Space Monkey - Because The Night - Ghost Dance - Babelogue - Rock n’ Roll Nigger - Privilege (Set Me Free) -
TILL VICTORY – Jusqu’à la victoire
Soulevons le ciel
Envolons nous par-delà la terre, par-delà les mers
Le destin se déroule et, si nous sommes mortels,
Les âmes, elles, s’élèvent.
Seigneur, pitié,
Ne viens pas me prendre, jusqu’à la victoire.
Prenez les armes, poursuivez votre but, n’ayez pas honte
On ne doit, devant personne, ni s’incliner, ni jurer fidélité, ni se justifier.
Des multitudes de lumières, un vol vertueux qui illumine, enthousiaste,
Dans le ciel, vous nous verrez arriver, réunis en un vol en forme de V
Les images restent, les yeux pleurent
Sur la colline, entendez notre appel qui se mêle en un royaume de sons
Oh, oh-oh, on descend, encore et encore
On virevolte, encore et encore.
Le clou, le graal, laissez les derrière vous
Dans les actes, dans la foi, se trouve la courbe de notre élan
Et nous croyons pouvoir soulever le ciel
Et nous envoler par-delà la terre, par-delà les mers
Le destin se déroule et, si nous sommes mortels,
Les âmes, elles, s’élèvent.
Seigneur, pitié,
Ne viens pas me prendre, jusqu’à la victoire.
Jusqu’à la Victoire, la Victoire ……
SPACE MONKEY – Le singe de l’espace
Du sang à la télé, les infos de 22 heures
Les âmes sont envahies, le cœur sur un rythme
Qui bat en contretemps.
Mais que se passe-t-il avec les cloches de l’église ?
Voici qu’un étranger sur la Neuvième Avenue
S’appuie contre la tour verte,
Vue indiscrète sur les nuages et sur le pont,
Force sensible, crête sensible
De mon singe de l’espace, signe des temps-temps,
Mon singe de l’espace, hors limites,
Mon singe de l’espace, sorte de dieu,
Qui m’appartient, qui m’appartient, qui m’appartient.
Pierre Clémenti. Sniffer de la cocaïne,
Les rues pleines de sexe, pourquoi c’est si malsain.
Les humains envahissent la salle de lavande
Ils planent en un mouvement liquide par-dessus la lune
Pour mon singe de l’espace, signe des temps-temps,
Mon singe de l’espace, hors limites,
Mon singe de l’espace, sorte de dieu,
Qui m’appartient, qui m’appartient, qui m’appartient.
Un inconnu vient vers lui,
Il lui tend un vieux Polaroid tout rouillé,
Qu’il se met à écraser entre ses mains
En lui disant : eh mec, je n’ai pas la photo
Ce n’est pas une photo, c’est juste …
Juste mon couteau, juste mon couteau, juste mon couteau …
Brutale excavation, site d’atterrissage,
Le garçon hésite, le couteau.
Il s’entaille toute la jambe
Le sang et la lumière jaillissent
C’est comme dans un rêve
La lumière de ma vie est revêtue de flammes
Tout est si prédestiné, tel un jeu
Pour mon singe de l’espace, signe des temps,
Mon singe de l’espace, hors limites,
Mon singe de l’espace, sorte de singe divin.
Et le voici dans un arbre
Oh, je l’entends qui m’appelle
Cet objet en forme de banane n’est pas une banane
C’est un OVNI jaune clair qui s’avance vers moi
Et moi je grimpe au ciel, très haut, très haut
Oh, au revoir maman, je ne ferai plus jamais la vaisselle
Je sors de mon corps
Ha Ha Ha Ha Ha Ha
Au secours.
BABELOGUE - Babillage
Je n’en ai jamais eu beaucoup à foutre du passé
Mais de l’avenir, encore moins.
Sur la peau de soie il y a des cicatrices
Causées par les échardes des stations et des murs que j’ai côtoyés.
Une scène, c’est comme chaque clou en bois
Comme, comme un journal d’Helen, c’est mon plaisir
Je mesurais le succès d’un soir par la façon, par la façon ..
Par la quantité de pisse et autre semence dont je pouvais arroser
Les colonnes qui abritaient le P.A.
Certains soirs, je surprenais tout le monde en sautant
Avec une jupe en filet vert couverte de cercles souples en métal qui tournaient et clignotaient
Les lumières étaient violettes et blanches
Je portais un foulard que je ne supportais pas
Avec ma coiffure qu’il me fallait absolument cacher.
Mais maintenant que mes cheveux sont un voile à eux seuls
Et que le cuir chevelu est celui d’une folle
Et qu’un Comanche endormi gît sous ce filet de peau,
Je me réveille, je m’allonge, en paix,
Je suis sereine, et mes genoux sont offerts au soleil
Je le désire et il est tout à fait prêt à me prendre
Dans mon cœur, je suis une musulmane, dans mon cœur,
Je suis américaine
Dans mon cœur, je suis une musulmane, dans mon cœur
Je suis une artiste américaine et je n’ai aucune culpabilité
Je recherche le plaisir, je recherche les nerfs sous ta peau
L’étroite voute, les différentes couches, les volutes d’une laitue ancienne
On idolâtre le défaut, le ventre, le ventre,
Le grain de beauté sur le ventre d’une exquise prostituée
Il a épargné l’enfant et a abîmé la baguette (OU : qui aime bien châtie bien) ????
Je n’ai pas vendu mon âme à Dieu.
HIGH ON REBELLION - La rébellion
Quand je joue de la guitare
Ce que je ressens, c’est à la fois dingue et sans émotions,
Comme si je ne devais rien à personne
Et c’est comme un test pour voir
A quel point je peux me détendre
Dans la froide courbure d’une note.
Quand tout sonne juste,
La note de la noblesse peut durer éternellement
Je ne me lasse jamais du MI joué seul
Je fais confiance à ma guitare
Et plus rien ne compte.
Parfois, j’ai l’impression que je vais exploser,
D’être libre, et que je pourrais plonger dans l’éternité
Dans l’éternité, chevaucher les courbes et le royaume du MI.
Et parfois, tout est vain.
Voilà que je lutte, en proie à la terreur
Je crains de ne plus pouvoir comprimer
Le graphite de mon crâne endommagé
De ne plus pouvoir ni inspirer ni asphyxier les regards,
Quand je paisse telle des vaches enragées sur scène, ou sur une page.
Mon âme est folle, je suis folle, je suis folle,
En mon for intérieur, je dois continuer
Je la vois, ma muse immobile,
Avec ses courbes saillantes,
L’ère coloniale est révolue,
Et l’époque des Grecs aussi est terminée.
Le visage d’Alexandre perdure, non seulement
Par sa sculpture mais grâce à la puissance, la sagesse
Et le magnétisme du même Alexandre.
L’artiste doit conserver sa vanité
Il doit, il doit, il doit être intoxiqué
Autant par le rituel que par le résultat.
Regarde moi, je ris,
Je ris,
Je lèche la cocaïne à même la main brun foncé
Du vaniteux et je fais confiance à ma guitare.
Puis ensemble nous tombons dans les vapes
Je me mets à courir à travers la crasse
La crasse s’étale juste devant nous, on peut la voir
Mais nous, on rit
Nous nous élevons à travers la montagne creuse
Nous jetons des regards furtifs
Nous rions
Nous nous mettons à genoux
Pour finalement irradier.
Cette rébellion n’est qu’un gaz
Notre gaz, un pet que nous lâchons.
BECAUSE THE NIGHT – Parce que la nuit
Prends moi maintenant, telle que je suis
Serre moi fort, essaie de comprendre
Que le désir, c’est la faim, c’est le feu que je respire,
L’amour est un festin dont on se nourrit.
Viens, essaie de comprendre
Ce que je ressens quand je suis entre tes mains
Prends-moi la main, viens t’abriter,
Ils ne peuvent plus te blesser,
Ils ne peuvent plus te blesser,
Ils ne peuvent plus te blesser
Parce que la nuit appartient aux amants,
Parce que la nuit appartient au désir,
Parce que la nuit appartient aux amants,
Parce que la nuit nous appartient.
Je doute quand je suis seule
L’amour, c’est une sonnerie, le téléphone.
L’amour est un ange travesti, comme le désir
Ici, dans notre lit, jusqu’au petit matin.
Viens, essaie de comprendre
Ce que je ressens quand tu prends les choses en main
Prends-moi la main quand le soleil se couche,
Ils ne peuvent pas t’atteindre,
Ils ne peuvent pas t’atteindre, ils ne peuvent pas t’atteindre
Parce que la nuit appartient aux amants,
Parce que la nuit appartient au désir,
Parce que la nuit appartient aux amants,
Parce que la nuit nous appartient.
Avec l’amour, on dort.
Avec le doute, le cercle vicieux tourne et nous consume,
Je ne peux pas vivre sans toi
Pardonne moi, mais ce désir brûlant,
Est trop présent, je crois que c'est le moment,
Alors touche moi maintenant, touche moi, touche moi
Parce que la nuit appartient aux amants,
Parce que la nuit appartient au désir,
Parce que la nuit appartient aux amants,
Parce que la nuit nous appartient.
Parce que la nuit appartient aux amants,
Parce que la nuit appartient au désir,
Parce que la nuit appartient aux amants,
Parce que la nuit nous appartient.
GHOST DANCE – La danse des fantômes
Nous devons revivre
Nous devons vivre
C’est quoi, mes enfants, ce qui tombe du ciel ?
Tayi taya tayi aye aye
Un homme tombé des Cieux, des plus hauts espaces célestes
De la nourriture venue du Père, tayi, taye, taye
Nous devons revivre,
Nous devons revivre
Mimons la danse des fantômes.
Paix à ton frère, communiquons dans la paix
Tayi, taya, encore deux pas
Un pas en avant, un serpent qui rampe
Faisons onduler la terre, tournons sur nous-même
Nous devons revivre, nous devons revivre
Nous devons revivre, mimons la danse des fantômes.
Tendons les bras, puis baissons la tête et balançons nous
Soyons cet oiseau, tayi, tayi
Balancez vos chaussures
Dépoussiérez les mots qui se formaient dans le récit
Nous devons revivre,
Nous devons revivre
Mimons la danse des fantômes.
Nous voici, Père, Seigneur, fantôme sacré
Pains de ton pain, fantômes de ton fantôme
Nous sommes les larmes qui coulent de tes yeux
Les mots de tes mots, les cris de tes cris
Nous devons revivre,
Nous devons revivre
Nous devons revivre,
Qu’y a-t-il, Père, dans tes yeux ?
Quelle est cette sagesse, ces yeux de Dieu
Qui me ramènent juste à ce dont j’ai besoin ?
Ta présence est si fugace
Mon Père, quelle est cette chose sacrée ce soir ?
Mon Père, quelle est cette chose qui bouge sur la droite ?
Mon Père, quelle est cette chose qui semble venir de tes mains ?
Mon Père, quelle est cette chose qui me fait tournoyer ?
Mon Père, quelle est cette chose qui me met à terre ?
Que se passe-t-il mon Père ? Peux-tu me dire à quoi je ressemble ?
Qu’en est-il mon Père ? Je ne fais qu’errer dans l’espace
Qu’en est-il mon Père ? Je peux te le raconter une nuit prochaine
Qu’en est-il mon Père ? Je peux dire à quoi je ressemble
Qu’en est-il mon Père ? Peux-tu te matérialiser ?
Qu’en est-il mon Père ? Est-ce ton appel que j’entends aujourd’hui ?
Qu’en est-il mon Père ?
25TH FLOOR – Au vingt-cinquième étage
On explore les toilettes pour hommes
On n’en a rien à foutre.
Dans les toilettes des dames, il n’y a plus de lumière.
On y prononce ses vœux.
Le désir de danser,
Mais trop timide pour essayer.
J’enroule mes jambes autour de toi
Et je commence à m’envoler.
Allons voir
Ce qu’il y a là-haut, là-haut, là-haut,
Au vingt-cinquième étage.
Tout autour de moi, un cercle,
Qui se prépare pour la tuerie, la tuerie, la tuerie,
Oh, tue-moi bébé,
Comme un kamikaze qui va faire un massacre
Mais pour moi, c’est comme du lait renversé.
Désir de danser,
Mais trop timide pour essayer.
J’enroule mes jambes autour de toi
Et je commence à m’envoler.
Grimpons là-haut, là-haut, là-haut,
Au vingt-cinquième étage.
On ne mange pas la fleur de la création,
On ne mange pas,
On ne mange rien du tout.
L’amour c’est, l’amour c’était, l’amour est une manifestation,
J’attends qu’un contact m’appelle
L’amour est une guerre. L’amour est cruel.
L’amour est plutôt, l’amour est plutôt cruel ce soir.
J’attends ici pour me ravitailler.
Je vais au contact ce soir.
J’ai de l’amour dans le cœur.
J’ai la nuit à exploiter.
Vingt-cinq récits sur Détroit
Et encore plus
Là-haut, là-haut, là-haut.
Statufiée dans l’espace, Zeus, le Christ.
Tout n’a toujours été que pierre,
C’est ainsi aujourd’hui, et il en sera toujours ainsi.
Dans le contexte de néo rock,
Nous devons ouvrir les yeux, nous saisir du voile de fumée
Que l’homme appelle l’ordre, et le déchirer.
La pollution est le nécessaire résultat de l’inaptitude de l’homme
A réformer et transformer les déchets.
La transformation des déchets
La transformation des déchets
La transformation des déchets
La transformation des déchets
Est peut-être la plus ancienne pré occupation de l’homme.
L’homme, en tant qu’alliage choisi,
Doit se reconnecter – grâce à la merde, à tout prix.
Nous portons en nous le rêve qui consiste
Pour l’alchimiste à créer à partir de l’argile de l’homme
Puis à recréer à partir des excréments humains,
De l’or pur, lisse et solide.
Tout ne sera pas œuvres d’art,
Certain art doit être détruit.
Positive (l’anarchie doit exister).
Je le sens qui me tourne autour
Je t’attends dans l’au-delà bébé
Je sais que je te verrai là-haut
Sur le seuil, je flotte à reculons
Aux frontières de ce monde
Je t’attends, là-haut, dans le ciel.
ROCK N ROLL NIGGER – Le nègre du rock’n’roll
Bébé était un mouton noir, bébé était une putain.
Bébé était grande et est devenue de plus en plus grande.
Bébé a envie de quelque chose, bébé en veut toujours plus.
Bébé, bébé, bébé était un nègre du rock.
Oh, regarde autour de toi, tout autour de toi
Tu surfes sur une vague de cuivre
Aimes tu le monde qui t’entoure ?
Essaies tu de te comporter comme il faut ?
Hors de la société, on m’attend.
Hors de la société, c’est là que j’ai envie d’être.
Bébé était un mouton noir, bébé était une putain.
Elle est grande et va grandir encore.
Bébé possède une main, elle a un doigt sur la gâchette.
Bébé, bébé, bébé est une négresse du rock.
Hors de la société, c’est là que j’ai envie d’être.
Hors de la société, on m’attend.
En dehors, en dehors, en dehors,
En dehors, en dehors, en dehors ….
J’étais perdue dans une vallée de plaisirs
J’étais perdue dans le ciel infini
J’étais perdue, et, à titre de réciprocité,
L’amour vomissait des profondeurs de mon cœur
J’étais perdue et le prix à payer
M’importait peu
J’étais perdue et le prix à payer
Était de vivre en dehors de la société
Jimi Hendrix était un nègre.
PRIVILEGE (SET ME FREE) – Privilège (libère-moi)
J’ai tout devant les yeux :
Les journées d’amour et de tourments
Les nuits de rock'n'roll,
J’ai tout devant les yeux.
Parfois, j’ai la tête vide,
Je n’ai pas la force de continuer.
Et j’attends que quelqu’un m’envoie son énergie.
Donne moi quelque chose,
Donne moi quelque chose à donner
Oh, Seigneur, donne moi quelque chose :
Une raison de vivre.
Mon corps me fait mal.
Je ne veux pas de compassion.
Viens. Aime moi.
Viens, Libère moi,
Libère moi.
Le Seigneur est mon berger, je ne manquerai de rien.
Il me fera m’allonger dans les verts pâturages
Il me conduira vers les eaux calmes
Il réparera mon âme.
Il me conduira en son Nom sur les sentiers de la justice
Oui, lorsque je marcherai à travers la vallée de l’ombre de la mort,
Je ne craindrai pas le mal, car tu es avec moi.
Eh, Seigneur, je t’attends.
Seigneur, je t’attends.
J’attends que tu ouvres tes quatre-vingt-huit blessures
Et d’être Toi, d’être Toi.
Guide moi, oh, guide moi.
Donne moi quelque chose,
Donne moi quelque chose à donner
Oh, Seigneur, donne moi quelque chose :
Une raison de vivre.
Je ne cherche ni la charité,
Ni la compassion.
Viens. Aime moi.
Viens, Libère moi,
Libère moi ….
Oh, je suis si jeune, tellement jeune …
Oh, je suis si jeune, tellement jeune …
Oh, je suis si jeune, tellement jeune …
Libère moi.
Tu oins ma tête d’huile,
Ma coupe déborde.
C’est certain, la bonté et la miséricorde me suivront
Tous les jours de ma vie.
Et je grandirai dans la maison du Seigneur pour toujours
Oh, Seigneur, mon Dieu, mon Dieu,
Me voici.
WE THREE – Nous trois
Tous les dimanches
Je descendais au bar
Et je lui laissais la guitare.
Tu dis que tu as envie de moi
Moi j’ai envie d’un autre.
Tu dis que tu rêves de moi
Je rêve de ton frère.
Oh, les étoiles brillent de manière si suspicieuse
Pour nous trois.
Tu disais que quand tu étais avec moi
Rien ne te faisait plus planer
Nous buvions toute la nuit ensemble
Et tu t’es mis à pleurer sans aucune honte
Bébé, je t’en prie, ne m’enlève pas tous mes espoirs.
Tu dis que tu as envie de moi
Moi j’ai envie d’un autre.
Tu dis que tu rêves de moi
Je rêve de ton frère.
Oh, le destin joue de malchance
Pour nous trois.
C’était encore un samedi,
Tout était en La majeur
Et j’ai allumé une cigarette pour ton frère,
Il s’est retourné et m’a entendu lui dire, d’une voix désespérée :
« Bébé, je t’en prie, ne m’enlève pas tous mes espoirs ».
Tu dis que tu as envie de moi
Moi j’ai envie d’un autre.
Tu dis que tu pries pour moi,
Je prie pour un autre.
Oh, la façon dont je le vois et la façon dont je me vois moi-même
Alors s’il te plaît recule maintenant et laisse le temps faire son œuvre
Oh, ne vois-tu pas
Que le temps est la clé qui déverrouillera notre destin à nous trois ?
Tous les soirs, sur des étoiles séparées, avant d’aller nous coucher,
Nous prions à perdre haleine
Bébé, je t’en prie, ne m’enlève pas tous mes espoirs.
EASTER - Pâques
Dimanche de Pâques, nous marchions
Dimanche de Pâques, nous parlions
Isabel, ma douce, prend moi la main, c’est l’heure.
Isabella, tout est lumière
Isabella, tout est savoir
Et mon cœur, Isabella
Et ma tête, Isabella.
Frederick et Vitalie, le sauveur grandit en vous,
Oh, la voie mène au soleil, Frère, Sœur, le moment est venu.
Isabella, tout est lumière
Isabella, tout est savoir
Isabella, on se meurt.
Isabella, on s’élève.
Je suis le printemps, la terre sainte,
L’éternelle graine du mystère
L’épine, le voile, le visage de la grâce
L’image impudente, le voleur de sommeil.
L’ambassadeur des rêves, le prince de la paix.
Je suis l’épée, la blessure, la salissure
L’enfant de Caïn, méprisé, transfiguré.
J’écris, je meurs, je reviens.
Me revoilà redevenue le sel, le rire amer,
Je suis le carburant de la matrice de lumière, l’étoile du soir,
La ligne de mire qui mène aux larmes du Christ et qui les répand,
En mourant et en me desséchant, je m’élève ce soir
Isabella, on s’élève,
Isabella, on s’élève.