album Disintegration

Les titres 

 

Pictures of You - Closedown - Lovesong - Last Dance  - Lullaby - Fascination Street - Prayers for Rain 

The Same Deep Water as You - Disintegration - Homesick - Untitled

 

Traduction issue des paroles originales publiées sur le site Musixmatch

PICTURES OF YOU – Des photos de toi

 

Je regarde depuis si longtemps ces photos de toi

Que j’ai l’impression que tu es devant moi.

Je vis depuis si longtemps avec ces photos de toi

Que j’ai l’impression que ces photos,

Sont les seules choses qui peuvent encore m’habiter.

Je me souviens de toi,

Tranquille sous la pluie,

Quand je m’élançais vers ton cœur

Pour être près de toi.

On s’embrassait, tandis que le ciel s’effondrait, il t’enserrait

Comme je t’ai toujours enlacé, au plus près de ta peur.

Je te revois courir doucement à travers la nuit

Tu étais plus grande, plus éclatante et plus blanche que la neige

Et tu hurlais face aux faux-semblants

Tu hurlais en t’adressant au ciel

Et finalement, tu as trouvé le courage d’arrêter.

Je te revois tomber dans mes bras,

Pleurant pour la mort de ton cœur.

Tu étais blanche comme un linge, ton teint si délicat,

Perdue dans le froid.

Tu étais toujours perdue dans le noir

Je me souviens de toi, comme tu étais.

Tu te noyais lentement, tel un ange.

Je voudrais par-dessus tout

Me raccrocher au dernier instant, puis le laisser s’en aller tranquillement.

J’ouvre les yeux, mais je ne vois jamais rien.

Si seulement j’avais su prononcer les mots qu’il fallait,

Je ne me serais pas séparé

De toutes mes photos de toi.

Je regarde ces photos de toi depuis très longtemps

Mais je ne me suis jamais accroché à ton cœur.

Je recherche depuis longtemps les mots qui conviennent

Mais je ne fais que me séparer

De mes photos de toi.

Ce que je voulais le plus au monde,

C’était te ressentir aux tréfonds de mon cœur

Ce que je voulais le plus au monde

C’était de ne jamais me séparer

De mes photos de toi.

 

CLOSEDOWN - Hermétique

 

Je suis obsolète.

Je suis en décalage et hermétique.

Et je ne dors jamais, car j’attends les prochaines heures,

Ces heures creuses d’envie.

Et, toujours, ce besoin inutile

De croire toujours à autre chose qu’à la moquerie.

Si seulement je pouvais remplir mon cœur d’amour.

 

LOVESONG – Chanson d’amour

 

Quand je suis seul avec toi,

J’ai l’impression d’être chez moi.

Quand je suis avec toi,

J’ai l’impression de me retrouver complètement.

Quand je suis seul avec toi,

J’ai l’impression de rajeunir.

Quand je suis seul avec toi,

J’ai l’impression d’être de nouveau marrant.

Refrain

Même de très loin,

Je t’aimerai toujours.

Même si je ne reste pas longtemps,

Je t’aimerai toujours.

Peu importe ce que je dis,

Je t’aimerai toujours,

Je t’aimerai toujours.

Quand je suis seul avec toi,

Je me sens de nouveau libre.

Quand je suis seul avec toi,

Je me sens de nouveau sain.

Refrain

HOMESICK – Nostalgique

 

Hé, hé ! Encore un de plus, et je m’en vais.

Tout ce que tu gagnes, tu le perds aujourd’hui.

Et quand j’ai la bouche aussi sèche, j’oublie comment bouger,

Et mes yeux font éclater les cœurs dans un ciel taché de sang.

Entre nous, c’était doux, c’était sauvage,

Je tremblais, coincé dans le miel, le miel s’accroche à moi.

Alors, encore un de plus, ce pas de plus

Inspire en moi le désir en moi de ne jamais rentrer chez moi.

Alors, encore un de plus, ce pas de plus

Inspire en moi le désir en moi de ne jamais rentrer chez moi.

 

UNTITLED – Sans titre

 

Je navigue encore, désespéré,  sur les yeux de ce fantôme

Les genoux à terre et les mains en l’air,

Je me concentre sur ton souvenir,

Mais je ne sais jamais si je suis dans la réalité.

Je ne sais jamais comment je voulais me sentir

Je ne t’ai jamais vraiment dit ce que je voulais te dire

Je n’ai jamais su maîtriser mes mots pour t’expliquer,

Je n’ai jamais su comment les rendre crédibles

Et le temps a passé,

Encore des heures gaspillées.

Je combats sans espoir la futilité du diable,

Je sens le monstre qui s’enfouit dans mes entrailles

Je le sens qui grignote mon cœur avec avidité.

Jamais je ne perdrais cette douleur

De ne plus jamais rêver de toi.

LAST DANCE – La dernière danse

 

Je suis heureux que tu sois venue.

Je suis heureux que tu te sois souvenue

De la façon dont s’est terminée notre dernière danse ensemble,

Impatiente, trop ponctuelle mais plus jolie que jamais.

Et je crois vraiment que cette fois, ça ne finira jamais.
Mais, plus mûre que moi à présent, plus stable, plus vraie,

Et le duvet, la bouche et l’innocence ont fait place

Aux vrais poils et à l’arrogance teintée d’humiliation.

La femme a fait place à la jeune fille que tu étais.
Je suis très content que tu sois venue.

Je suis très content que tu te souviennes

De nos escapades en plein mois de décembre,

De l’inconscience de notre bonheur,

De nos fous rires,

Et j’étais persuadé que ça ne finirait jamais. 
Mais Noël se fait attendre à présent, plus morne et plus froid,

Jamais aussi radieux que lorsque nous tombions.

Tout ceci, en l’espace d’un instant, juste avant que je t’embrasse.

La femme a fait place à la jeune fille que tu étais.
Je suis très content que tu sois venue.

Je suis très content que tu te sois souvenue

De la façon dont s’est terminée notre dernière danse ensemble,

Réticente, prudente, mais plus jolie que jamais.

Et j’ai vraiment cru que, cette fois-ci, ça ne finirait jamais.

Mais Noël se fait attendre à présent, plus morne et plus froid,

Jamais aussi radieux que lorsque nous tombions.

Et même si on boit, je ne crois pas qu’on s’embrassera

De la même façon qu’au temps où la femme n’était qu’une jeune fille.



LULLABY – Berceuse

 

Sur ses jambes multicolores, l’homme araignée s’approche

Doucement, dans l’ombre du soleil couchant.

Il passe furtivement près des fenêtres des morts qui dorment béatement,

En regardant sa victime, qui dans son lit frissonne

En recherchant la peur, dans l’obscurité épaisse.

Et soudain, un mouvement dans l’angle de la chambre.

Et je suis impuissant, quand je me rends compte

Que l’Homme Araignée me prend pour son dîner.

Il rit doucement en secouant la tête,

Il s’approche en rampant, tout près du pied du lit,

Et, plus lent qu’une ombre et plus rapide qu’une mouche,

Ses bras se retrouvent autour de moi et sa langue, dans mes yeux.

Reste tranquille, reste calme, ne bouge pas, mon précieux garçon,

Ne te débats pas, je ne t’en aimerai que davantage.

Il est bien trop tard pour t’échapper ou pour allumer la lumière,

L’Homme Araignée fait de toi son dîner.

Et j’ai l’impression d’être dévoré

Par des milliers de millions

De cavités velues et tressautantes.

Et je sais que demain,

Je me réveillerai dans le froid glacial

Et que l’Homme Araignée sera toujours affamé.

 

FASCINATION STREET – Rue de la Fascination

 

Oh, c’est l’heure de l’ouverture rue de la Fascination,

Arrêtons de discuter et allons faire un tour.

Comme je sens que tout devient terne et triste,

Je vous en conjure,

Venez traîner là-bas avec moi, pour en finir une fois pour toutes.

Oui, en ceci, je vous apprécie, de même que j’aime bien

Quand vous hurlez.

Mais, si vous ouvrez la bouche, je ne pourrai pas être responsable

De ce qui pourrait advenir

Ou me soucier de ce qui en sortira.

Alors, tirez-vous les cheveux, ou bien faites la moue,

Et bougeons en rythme comme si c’était la fin.

Si vous vous sentez glisser, retombez sur mes épaules,

Alors faites la grimace, mettez-vous debout,

Et soyons à l’heure d’ouverture rue de la Fascination.

Alors tirez-vous les cheveux, faites la moue,

Arrêtez de parler, ouvrez la bouche

Faites la grimace, mettez-vous debout

Et soyons à l’heure rue de la Fascination

Rue de la Fascination,

Rue de la Fascination.

PRAYERS FOR RAIN – Des prières pour la pluie

 

Tu me fracasses, ton emprise sur moi,

Ton contact est si ennuyeux.

Tu m’étouffes,

D’un sentiment infectieux de Désespoir et de prières pour qu’il pleuve.

Je suffoque, je respire dans la saleté

Et partout, c’est sombre et désolé,

Et mornes sont les heures passées à tuer le temps,

Et à toujours attendre la pluie.

Tu me fractures, tes mains sur moi,

Ton contact si attendu, si usé, qu’il me tue.

Tu m’étrangles, tu m’emmêles

Dans le désespoir et mes prières pour que vienne la pluie.

Je me détériore, je vie dans la crasse,

Il n’y a plus d’étincelles nulle part

Sinon pénibles, et je suis fatigué

Des heures que je passe à tuer le temps,

A encore attendre arriver la pluie.

Tu me fractures, tes mains sur moi,

Ton contact si attendu, si usé, qu’il me tue.

Tu m’étrangles, tu m’emmêles

Dans le désespoir et mes prières pour que vienne la pluie.

Mes prières pour qu’arrive la pluie,

Mes prières pour qu’arrive la pluie.

 

THE SAME DEEP WATER AS YOU

La même eau profonde que toi

 

Tu me déposes un baiser d’adieu

En me tirant vers toi avant que je ne ferme les yeux.

J’ai bien essayé tu vois,

Mais il est difficile de nager dans la même eau trouble que toi.

« Ceux qui se sont noyés à la surface ont moins à perdre que nous »,

Me souffles tu avec cette très étrange torsion de la bouche,

« Et nous serons ensemble,

Nous serons ensemble ».

« Dépose moi un baiser d’adieu

Penche la tête et rejoins moi ».

Et, le visage sous l’eau,

Les reflets épousent cette très étrange torsion sur tes lèvres.

Puis disparaissent, avec les ondulations.

Et le rire éclate sous tes pieds,

Le rire brise doucement le miroir

« Alors on sera ensemble,

« Donne moi un baiser d’adieu »

En tu me tires vers toi avant que je ne ferme les yeux.

C’est plus bas, et c’est plus lent à présent,

Cette étrange torsion sur tes lèvres.

Mais je ne vois rien, je ne ressens rien. 

Mais, en silence, je presse mes mains sur mes yeux qui s’éteignent.

Et, dans mes yeux, ton sourire,

La toute dernière image avant de partir,

La toute dernière image avant de partir,

La toute dernière image avant de partir,

Je t’embrasserai,

Je t’embrasserai,

Et nous serons ensemble.



DISINTEGRATION - Désintégration

 

Oh, je me languis du baiser de la traîtrise,

Du baiser éhonté de la vanité,

De la douceur, de la noirceur et du velouté,

Bien accrochés à mes côtés.

Et de la bouche, des yeux et du cœur qui saignent,

Et de la course dans les courants épais de l’avidité.

Car peu à peu, me revient le besoin

De faire mon numéro habituel.

Je me languis du baiser de la traitrise,

De ce baiser douloureux avant de me nourrir,

De cette odeur nauséabonde de l’amour pour une viande plus fraîche,

Et du son que ça fait quand ça tranche dans le vif,

De la position à genoux,

De l’addiction de la duplicité,

Car peu à peu, me revient le besoin

De faire mon numéro habituel.

Mais je n’ai jamais dit que je resterai jusqu’à la fin,

Alors je te laisse avec les bébés et l’espoir de capter une fréquence

En criant ainsi, dans l’espoir du secret

En me criant dessus, encore et encore.

Je te laisse avec les photographies, les images de supercherie,

Les taches sur le tapis et les taches dans le décor,

Avec les chansons qui parlent du bonheur murmuré en rêves,

Du temps où on savait comment tout ça allait finir.

Tout revient pour se fracasser

Se fracasser, comme si j’étais fait de verre

Ça se profile dans mon dos.

De peur de m’endormir, j’arrête de respirer.

Ça me prend la tête,

Ça broie jusqu’à la moelle de mes os

Encore et encore et encore, ça fracasse tout,

Encore et encore et encore.  

Et à présent que je sais que je pars en miettes

Je m’arracherai le cœur et je le donnerai à manger.

J’implore la sympathie, les crocodiles pleurent

Pour l’amour de la foule.

Et les trois acclament tous ceux

Qui tombent du ciel

A travers le verre du toit,

A travers le toit de ta bouche,

A travers la bouche de ton œil,

A travers le chas de l’aiguille.

Il est plus facile pour moi de me rapprocher des Cieux

Que de me sentir tout entier.

Mais je n’ai jamais dit que je resterai jusqu’à la fin,

Je savais que je te laisserais avec les bébés et tout le reste,

En hurlant ainsi, dans toute ma sincérité,

En hurlant, encore et encore et encore.

Je te laisse avec les photographies, les images de supercherie,

Les taches sur le tapis et les taches dans le décor,

Avec les chansons qui parlent du bonheur murmuré en rêves,

Du temps où on savait comment cela se terminerait …